Les directions des structures engagées dans le programme SEVE Emploi 2020 se sont retrouvées une dernière fois à Angers ce jeudi 11 mars. Avec pour objectif pour le formateur, Nicolas Cadier, de dresser le bilan de cette année mais aussi imaginer la suite ! Car si les journées de formation se terminent, il faut continuer à faire vivre les principes SEVE Emploi et garder le bénéfice de la dynamique emploi durable au sein des équipes.
Pour les directions, beaucoup de choses ont évolué depuis le démarrage de la formation. Chez SEMES, en Loire-Atlantique, Marion Brisson se félicite que la durée du premier CDDi soit passé de 7 à 4 mois : « Cela crée une plus grande dynamique dans les parcours des salarié.e.s en transition, on regarde si, en 4 mois, les salarié.e.s ont mené au moins une action « emploi » : une visite d’entreprise, un stage, une enquête métier…qu’elle soit réussie ou non, mais avec une mise en mouvement ».
Fréderic Menanteau est directeur d’un chantier d’insertion et d’une association intermédiaire dans le Maine et Loire. SEVE Emploi a permis aux deux équipes de travailler ensemble : « L’ASDIES et AIDES vont fusionner au 1er janvier 2022. On donc est en train de revoir nos outils, et de créer une seule porte d’entrée pour notre offre d’insertion. Il faut que l’objectif emploi apparaisse dès le départ or, quand on regarde nos documents et procédures internes, on proposait surtout de « l’accompagnement » au demandeurs et demandeuses d’emploi. Il nous faut être beaucoup plus explicites, même si ça fait bouger nos postures professionnelles. »
Une vision partagée par Elisabeth de Vitton, directrice des associations GENIE, La Légumerie et Le M@Yon court en Mayenne : « On s’est rendus compte que les choses n’étaient pas du tout figées au sein des entreprises et que l’on pouvait s’autoriser à leur faire des propositions. Sans la formation, on n’aurait pas été à la rencontre d’une entreprise qui n’avait pas diffusé d’offre d’emploi. Or c’est en allant la rencontrer que l’on perçoit son besoin et d’éventuelles offres cachées. ». Elle souligne : « On leur apporte une sécurité car on a validé des compétences de la personne, ils ont un interlocuteur, on montre qu’on est présents pour eux. »
L’équipe d’Espoir Services à Angers a tout récemment réussi une sortie en emploi en CDI. « Nous sommes allés rencontrer une entreprise du Service à la Personne. Mais très vite, on a senti qu’ils avaient une vision très négative des associations intermédiaires et de leur modèle économique » témoigne François Gerbaud, le directeur. « Les collègues ont réussi à reprendre la main, à avoir un discours positif sur le fait que nous pouvions les aider à embaucher et que nous n’étions pas dans une approche concurrentielle. Résultat : une embauche en février, via un petit contrat dont le volume horaire a augmenté progressivement, jusqu’à permettre d’arrêter les heures de mises à disposition. »
Ce dernier séminaire a également permis à la Fédération des acteurs de la solidarité et ONC Developpement de souligner l’ampleur du travail réalisé par chacune des équipes tout au long de l’année 2020, une année exceptionnelle à plus d’un titre. Pour les formateurs Nicolas Cadier et Evelyne Douaud, les cycles de changement dans les organisations sont en moyenne de trois années, il reste donc encore du chemin à parcourir ! Et l’on pourra compter sur l’écosystème SEVE en Pays de la Loire pour soutenir l’évolution des SIAE et rester fixé sur l’objectif d’emploi durable pour toutes et tous.
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
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Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
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@FedeSolidarite