19 décembre 2024
10 mai 2016
Localisée à Toulouse, La Glanerie est un atelier d’insertion structuré autour d’une activité de ressourcerie reposant sur quatre missions : collecte des déchets encombrants dans les déchetteries, valorisation par réemploi, vente et sensibilisation à l’environnement. Agréé depuis 2009, l’atelier accueille 35 salariés en parcours d’insertion. La Glanerie fait partie des 10 structures qui participent à l’expérimentation Sève lancée par la FNARSFNARSFédération nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion sociale en mai 2016.
Comment travaillez-vous sur l’insertion des salariés dans le monde de l’entreprise ?
Florent Motte : « Notre objectif est la montée en compétences des salariés, c’est clairement la mission qui est donnée aux encadrants techniques. Pour cela, on possède un support d’activités intéressant qui donne la possibilité de développer des compétences très diversifiées : il y a des travaux qui demandent de la minutie comme la création de sacs en bâche, mais aussi du contact direct avec les habitants sur déchetterie ou dans les magasins qui favorise l’acquisition de savoir-être intéressant dans une logique de recherche d’emploi, et puis de la manutention pure et simple… On est persuadé que la qualification génère de plus grandes possibilités pour les salariés, que l’insertion passe aussi par la qualification. En 2014, on a formé, avec notre plan de formation, deux personnes, l’une sur un profil d’agent de sécurité et l’autre en tant que conducteur poids lourd, dans les deux cas on est arrivé sur des CDICDIContrat à durée indéterminée. »
À partir de quels constats avez-vous décidé de participer à l’expérimentation ?
Florent Motte : « Certains de nos salariés sont bons techniquement, et pour autant la sélection est réellement compliquée, il y a comme un problème de discrimination, et c’est notamment là-dessus qu’on souhaite travailler. À La Glanerie, on part du postulat qu’une fois qu’on présente un salarié à une entreprise, on ne parle plus d’insertion, on parle de compétences. La plus value de structures comme les nôtres, c’est que l’on voit les salariés travailler sur le long terme et que l’on peut recommander des candidatures de salariés auprès d’entreprises. On pense pouvoir trouver des modalités pour que l’insertion dans le monde du travail fonctionne mieux en sécurisant le parcours du salarié, en lui permettant d’effectuer des allers-retours entre nous et l’entreprise par des périodes de stages ou d’interim. L’idée, c’est que l’on devienne une véritable interface entre le salarié et l’entreprise. Pour les petites entreprises, on souhaite pouvoir apporter un service de ressources humaines en leur proposant des salarié de chez nous qui sont compétents. La question du lien vers les entreprises nous a toujours intéressés, et on souhaite continuer à se professionnaliser dans ce domaine. »
Qu’attendez-vous de cette expérimentation ?
Florent Motte : « On a envisagé notre participation à l’expérimentation comme un véritable projet de structure, c’est-à-dire qui implique l’ensemble des salariés. À la fois les accompagnatrices socio-professionnelles, qui seront en lien avec un formateur pour acquérir un langage, des outils leur permettant d’approcher au mieux les entreprises pour connaître leurs besoins, mais aussi les encadrants techniques en continuant à rendre compte des compétences des salariés en insertion et à chercher des pistes professionnelles en lien avec ce qu’ils ont pu faire au sein de la Glanerie. On souhaite également élargir notre rôle d’évaluation et de développement des compétences des salariés. Cette expérimentation nous donne aussi les moyens de dégager une enveloppe pour financer des formations pour des salariés qui ont un projet qualifiant. »
19 décembre 2024
19 décembre 2024
19 décembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite