19 décembre 2024
18 décembre 2018
Confrontées à de nombreux signalements de personnes en situation de précarité qui subissent des refus de soins, la Fédération des acteurs de la solidarité, France Assos Santé et Médecins du Monde ont saisi le Défenseur des droits Jacques Toubon en janvier 2017. Celui-ci vient de rendre une décision cadre venant confirmer le caractère illégal et discriminant de ces pratiques.
Stop aux discriminations ! Refuser de soigner une personne en raison de sa situation financière ou de sa précarité est illégal.
Nos associations constatent et recensent quotidiennement de nombreux cas de refus de soins à l’encontre des bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) et de l’Aide Médicale d’Etat (AME) qui peuvent prendre différentes formes. Il peut s’agir de refus directs : le professionnel refuse de recevoir le patient en raison de sa couverture maladie ou de refus indirects, comme l’orientation systématique vers l’hôpital, le refus de dispense d’avance des frais ou de consultation si les personnes n’ont pas de carte Vitale.
Ces pratiques discriminatoires, vécues quotidiennement par les personnes, ont été affichées sur certaines plateformes de prise de rendez-vous en ligne via les pages de certains professionnels de santé. Sur ces pages, ces professionnels mentionnent explicitement refuser certains patients par les mentions « pas de CMU » ou « pas d’AME ». Cette situation avait été signalée par nos associations au Défenseur des droits.
Aujourd’hui le Défenseur des droits, d’une part, recommande au gouvernement de fixer un cadre légal en vue d’un bon fonctionnement de la prise de rendez-vous en ligne dans le respect du principe de la non-discrimination, d’autre part, demande aux plateformes d’empêcher les refus de soins discriminatoires. Ceci notamment via un contrôle des informations sur les pages des professionnels de santé.
De plus, il reconnait aussi, pour la première fois, le caractère discriminatoire du refus de soins en raison de la « précarité sociale ». Ce qui viendra renforcer les possibilités d’actions en justice pour toutes les personnes victimes de refus de soins dû à leur situation économique.
Afficher son refus de soigner les personnes les plus précaires, c’est remettre en cause le droit à la santé pour toutes et tous. Cette négation du principe d’universalité de la santé vient toucher un public déjà fragilisé, pour qui la santé passe encore trop souvent au second plan face à l’urgence que représente leur précarité. En se positionnant publiquement et fermement, le Défenseur des Droits réaffirme que le droit à la santé est un droit fondamental et lutte contre l’aggravation continue des inégalités sociales de santé.
Nos associations prêtes à travailler avec le corps médical
Parce qu’une médecine pour tous et toutes est possible, nos associations demandent l’attribution de vrais moyens, notamment financiers, aux commissions des refus de soins créées auprès des ordres professionnels en 2016, le soutien à l’interprétariat et la médiation en santé, l’information par les pouvoirs publics des patients et des professionnels et invitent les représentants du corps médical à travailler avec elles afin d’améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de précarité.
Lien vers la décision-cadre n° 2018-269 du Défenseur des droits
19 décembre 2024
19 décembre 2024
19 décembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite