02 juillet 2024
19 juillet 2021
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), du ministère des solidarités et de la santé, mène tous les 4 ans une enquête auprès des centres d’hébergement et des établissements de logement adapté (enquête ES-DS). L’édition 2016, collectée en 2017, était la première à collecter des données individuelles (anonymes) sur les personnes présentes en logement adapté ou sorties de ces établissements. Elle a donc permis d’étudier les caractéristiques et les trajectoires résidentielles des personnes en logement adapté.
La DREES a publié le 13 juillet 2021 le Dossier de la DREES « Le logement adapté, un tremplin vers le logement ordinaire ». Cette publication est disponible ici.
En voici un rapide compte-rendu :
Fin 2016, près de 160 000 personnes étaient logées dans un logement adapté, dont une majorité d’hommes seuls sans enfant. Ce chiffre recouvre des réalités sociales et institutionnelles très différentes selon la catégorie de logement adapté concernée.
Concernant leur situation résidentielle juste avant l’entrée dans l’établissement, la moitié des personnes présentes au 15 décembre 2016 (hors FTM) vivaient précédemment chez leur(s) parent(s), leur conjoint ou un tiers.
Fin 2016, deux tiers des résidents en foyers de jeunes travailleurs (FJT) avaient un emploi, avec notamment 19 % des résidents ayant un CDI, 17 % un CDD et 27 % étant en alternance. Seul 1 résident sur 10 en FJT perçoit la prime d’activité, signe d’un probable non-recours important à cette prestation. Environ 2 résidents sur 3 en foyers de travailleurs migrants (FTM) ou en résidences sociales provenant de la transformation de FTM ont au moins 50 ans, près de 1 sur 3 a au moins 65 ans.
En moyenne, fin 2016, les résidents de FJT sont présents dans l’établissement depuis un peu plus d’un an (13 mois), les résidents de résidences sociales provenant de la transformation de FJT depuis presque deux ans (21 mois). À l’opposé, les occupants des FTM et résidences ex-FTM y résident très durablement. L’ancienneté moyenne au 15 décembre 2016 s’y élève respectivement à environ neuf et huit ans.
La part des résidents au 1er janvier 2016 sortant de l’établissement dans l’année est très variable selon la catégorie d’établissements, allant de 17 % en résidences sociales ex-FTM à 57 % en FJT. Environ 3 personnes sur 10 présentes au 1er janvier en logement adapté et sorties dans l’année d’établissement deviennent à la sortie locataires d’un logement social, alors que près d’une personne sur quatre devient locataire dans le parc privé.
—
Si vous n’avez pas encore répondu à la collecte de l’édition 2020-2021 de l’enquête ES-DS, il est encore possible d’y répondre en cliquant ici. Cette enquête a été reconnue d’intérêt général, de qualité statistique et à réponse obligatoire par le Conseil national de l’information statistique (CNIS).
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
www.google.com
Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
www.lemonde.fr