22 novembre 2024
24 mai 2022
Publiée le 21 mai dans Libération
Pour limiter la non-participation politique des nouvelles générations, les principales organisations de jeunesse, auxquelles la Fédération s’est associée, appellent à mettre en œuvre une politique de jeunesse transversale. Elles demandent la réunion d’un comité interministériel, par et pour les jeunes.
Les jeunes s’abstiennent. Ils s’abstiennent de plus en plus, et dans la durée : 41% des 18-24 ans et 38% des 25-34 ans ne se sont pas exprimés dans les urnes lors du dernier scrutin présidentiel. Devenu constant, ce phénomène engage le nouveau gouvernement à s’emparer des thèmes qui préoccupent les jeunes pour regagner leur confiance alors qu’un jeune sur deux estime que son avis n’est pas pris en compte.
Parallèlement, le baromètre sur la jeunesse le confirme, les jeunes de 18-30 ans apparaissent comme plus engagés que l’ensemble de la population. Ni résignées à être sacrifiées ni absentes de la vie publique, il est donc plus que temps de considérer les nouvelles générations pour ce qu’elles font, ce qu’elles revendiquent et ce à quoi elles aspirent. Les jeunesses s’engagent d’ailleurs dans les associations pour œuvrer dans des domaines aussi variés que la solidarité, la préservation de l’environnement, la culture, le sport ou bien encore la citoyenneté. C’est l’une des preuves de leur(s) engagement(s) au sein de toute la société française. De ce fait, il est important de ne pas enfermer les jeunes dans les thématiques qui concernent uniquement la jeunesse, mais bien de leur permettre de participer à l’élaboration de l’ensemble des politiques publiques qui fondent leur avenir.
Dès le lycée, les jeunes s’organisent dans des corps intermédiaires (associations, syndicats, partis politiques) et portent des propositions. Pour enfin prendre en compte leur avis, le rôle des organisations de jeunesse et l’expertise développée par ces jeunes doivent être reconnus, leur lien avec les pouvoirs publics refondés. Assurer leur pleine et entière participation à la vie publique, c’est déjà disposer d’un arsenal de solutions d’avenir écrit par les premières et premiers concernés. C’est le chemin à prendre pour a minima limiter la progression de l’abstention, voire la résorber. Dans ce contexte, la valeur de ces organisations est inestimable pour quiconque veut relayer les idées des jeunes et elles méritent d’être soutenues à la hauteur du travail qu’elles apportent à la société.
Des «trous dans la raquette»
Revoir la vision de nos jeunesses, c’est leur reconnaître le statut de citoyennes et citoyens à part entière en faisant enfin entrer les moins de 25 ans dans le droit commun. Face à une dégradation des conditions financières pour 41% des jeunes les plus précaires lors de la crise sanitaire, les dispositifs d’urgence adoptés lors du dernier quinquennat ne sont, par nature, pas pérennes ou sécurisés et les «trous dans la raquette» perdurent. Les jeunes restent donc victimes d’une précarité accrue qui impacte notamment leur santé mentale.
La crise sanitaire, sociale et la crise écologique ébranlent la confiance que les jeunesses ont dans leur avenir : 40% des moins de 25 ans rapportaient un trouble anxieux généralisé en 2021. Les jeunes doivent être alors parties prenantes de ce nouveau quinquennat pour être acteurs et actrices de leur futur.
Les principales organisations de jeunesse et d’éducation populaire appellent donc à mettre en œuvre une véritable politique de jeunesse transversale, avec les jeunes et à l’écoute des actrices et acteurs de l’éducation populaire. Pour refonder la méthode, le premier engagement du gouvernement doit être la réunion d’un comité interministériel, par et pour les jeunes.
La jeunesse ne saurait se résigner à subir continuellement les crises qu’on lui promet, mais bel et bien de forger dès maintenant son histoire et celles des générations suivantes.
Signataires : Allons enfants, Association nationale des apprentis de France (Anaf), Animafac, Cité des chances, Coexister, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Forum français de la jeunesse (FFJ), Jeunes écologistes, Jeunes Européens-France, Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Jeunes radicaux, Jeunes socialistes, l’Alternative, la Voix lycéenne, le Mouvement associatif, MJCF, MRJC, RESES, Rêves Jeunes, UEC, UNEF, UNHAJ.
22 novembre 2024
21 novembre 2024
19 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite