21 novembre 2024
13 novembre 2018
Après avoir été amendé puis adopté par le Sénat, le projet de loi de programmation 2019-2022 et de réforme pour la justice sera très prochainement débattu en séance publique à l’Assemblée Nationale.
Parmi les six axes qui le composent, le projet de loi se donne notamment pour objectif de « renforcer l’efficacité et le sens de la peine » (titre V).
La Fédération des acteurs de la solidarité salue cet objectif ainsi que la volonté gouvernementale affichée de sortir d’un système prison-centré. En effet, alors même que l’on sait l’opinion publique réticente à ce sujet, le gouvernement a annoncé vouloir mettre fin à un système au sein duquel l’incarcération demeure la peine de référence, notamment en développant les peines exécutées en dehors des établissements pénitentiaires.
Néanmoins, la Fédération des acteurs de la solidarité constate que certaines mesures proposées dans le projet de loi sont en décalage avec les intentions et objectifs annoncés. Parmi elles, l’abaissement à un an – au lieu de deux ans actuellement – du seuil d’aménagements de peine ab initio. Cet abaissement impliquerait que toute peine de plus d’un an soit systématiquement exécutée en établissement pénitentiaire sans plus aucune possibilité d’aménagement et aurait donc pour conséquence une inévitable augmentation du taux d’incarcération. Aussi, la Fédération des acteurs de la solidarité et Emmaüs France proposent un amendement de suppression de l’article qui abaisse ce quantum de peine de deux ans à un an.
D’autres mesures démontrent une volonté de développer certains aménagements de peine ainsi qu’une attention portée aux actions de préparation à la sortie de détention (développement du placement extérieur, développement de l’accès à la formation et au travail en détention…). Toutefois, ces mesures nécessitent l’allocation de moyens conséquents afin d’être à la hauteur des ambitions annoncées et d’agir efficacement en faveur de la réinsertion des personnes placées sous main de justice.
En conséquence, la Fédération des acteurs de la solidarité et Emmaüs France ont formulé des propositions au texte, articulées autour de trois axes poursuivant même objectif : redonner sens et efficacité à la peine. Ces propositions, transmises aux parlementaires en amont des discussions, visent notamment :
21 novembre 2024
19 novembre 2024
15 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite