26 novembre 2024
13 mars 2023
Lundi 13 février s’est tenue la Journée Nationale Prostitution, à destination des professionnel.le.s accompagnant les adultes et mineur.e.s en situation de prostitution.
Cette journée a rencontré un franc succès, et témoigne de l’utilité et du besoin pour les professionnel.le.s du secteur social et médico-social, d’échanger et d’être mieux outillé.e.s sur à la fois l’évolution des phénomènes prostitutionnels impactant de fait le travail social, témoigner des difficultés rencontrées pour assurer un accompagnement social global pour répondre aux plus près des besoins des personnes souhaitant sortir de l’activité prostitutionnelle, mais aussi d’alerter sur la hausse du nombre de mineur.e.s et jeunes majeurs en situation de prostitution.
Une politique publique peu financée et une mise en œuvre inégale dans les territoires
A cette occasion, une première table ronde en présence de la Directrice Générale de la FAS, Madame Nathalie Latour, a permis de dresser un état des lieux de la mise en œuvre du volet social de la loi de 2016 et porter des préconisations à destination des pouvoirs publics.
Pour rappel, grâce à la mobilisation de la FAS et ses partenaires spécialisés, « un volet social » fut intégré à la loi du 13 avril 2016, visant à renforcer l’accompagnement des personnes souhaitant sortir de la prostitution, par la création du dispositif Parcours de Sortie de Prostitution et d’Insertion Sociale et Professionnelle (PSP).
Malgré des avancées certaines, les moyens alloués demeurent bien en deçà des objectifs et engagements politiques affichés pour permettre au plus grand nombre de personnes souhaitant sortir de la prostitution de pouvoir s’inscrire dans un parcours de sortie de prostitution et bénéficier d’un accompagnement social spécialisé.
Pourtant, ce dispositif a démontré son efficacité, puisque sur les 161 PSP terminés, 95% des personnes sortent du parcours avec une formation, un emploi et un logement.
Mieux repérer, prévenir, accompagner et protéger les mineur.e.s et les jeunes majeurs en situation prostitutionnelle ou en risque de l’être
Une seconde table ronde réunissant les professionnel.le.s engagé.e.s auprès des mineur.e.s en situation de prostitution, a permis à la fois d’échanger sur l’ampleur du phénomène et des inquiétudes quant à l’absence de volonté politique pour y répondre.
On estime entre 7 000 à 10 000 mineur.e.s qui se trouveraient en situation de prostitution en France, principalement des filles âgées entre 13 et 16 ans, mais ces chiffres seraient bien en deçà de la réalité.
Les intervenantes ont pu rappeler que les mineur.e.s en situation de prostitution ne se sentent pas victimes la plupart du temps parce qu’elles/ils sont sous emprise et dans un continuum de violence qui, à un moment, bascule dans le système prostitutionnel.
Ce positionnement doit amener les professionnel.le.s à repenser à la fois leur positionnement et leurs pratiques en adoptant une posture de « non jugement » et non moralisatrice.
La prostitution n’étant pas unique, l’approche globale et commune auprès du public est nécessaire de la part des intervenants. Les approches de réduction des risques respectent les trajectoires de vie des personnes et leurs droits.
Ateliers : Outiller les professionnel.le.s pour mieux identifier et accompagner les personnes en situation de prostitution
Le reste de la journée fut consacrée à 5 ateliers pratico-pratiques, présentant différents dispositifs portant :
Vous retrouverez dans cet article (→) le programme détaillé de chaque atelier
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
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Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
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Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
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"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
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Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
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La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite