27 juin 2024
30 mai 2012
Ce mercredi 29 août, le projet de loi portant sur la création des emplois d’avenir a été examiné pour la première fois en Conseil des Ministres. En amont, la FNARS a adressé à Michel Sapin, Ministre du Travail et de l’Emploi et Benoît Hamont, ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire, son analyse de cette mesure. Un communiqué de presse signé par l’ensemble des réseaux de l’IAE a également été envoyé.
Les emplois d’avenir visent à favoriser le recrutement de jeunes non qualifiés dans des structures essentiellement non-marchandes par une prise en charge de 75% de leur salaire pendant un maximum de trois ans, la structure devant en contrepartie accompagner et former les jeunes mais aussi s’efforcer de pérenniser le poste crée. Les emplois d’avenir devraient ainsi permettre à la fois de renforcer l’accès à l’emploi de jeunes non qualifiés et de soutenir le développement de structures d’utilité sociale. Devraient, si certaines conditions sont réunies.
Dans la note envoyée aux ministres concernées, la FNARS récapitule ces différentes conditions, notamment sur l’obligation d’accompagnement et de formation du jeune qui doit être imposée aux employeurs mais aussi sur les moyens donnés à ces mêmes employeurs pour la réaliser. Pour des structures aux ressources, financières comme humaines, souvent limitées (c’est bien pour cela qu’elles ont besoin d’emplois d’avenir), une simple obligation d’accompagnement ne peut suffire, des moyens doivent être mobilisés pour les aider à mettre en œuvre cet accompagnement. Les associations d’insertion, les Missions Locales ou encore le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels doivent être sollicités pour appuyer la construction de véritables parcours de qualification pour les jeunes, seule garantie pour eux d’un accès à l’emploi réellement durable. D’autant plus que l’on peut s’interroger sur la capacité des structures de l’économie sociale et solidaire de pérenniser un volume important de postes.
La FNARS rappelle aussi que les emplois d’avenir ne peuvent être la seule solution à l’exclusion des jeunes non qualifiés ; s’il faut, ainsi que le propose le collectif des réseaux de l’IAE, commencer par renforcer les dispositifs d’accompagnement existants et fiables que sont les SIAE, il faut avant tout intervenir en amont. En revoyant les politiques de la jeunesse autour du droit à la formation, de la réorganisation de l’orientation des jeunes et de la refonte des minima sociaux pour les étendre réellement à toute personne majeure, l’Etat pourra prévenir ces risques d’exclusions et défendre plus efficacement l’avenir des jeunes.
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CP_cau_28-08-12.pdf (pdf)
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
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Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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