27 juin 2024
17 novembre 2014
Un rapport récent de l’UNICEF analyse l’impact de la crise économique depuis 2008 sur l’évolution de la pauvreté des enfants des pays « riches » (UE ou pays de l’OCDE). Cette enquête démontre pour la première fois les conséquences inacceptables de cette crise sur le bien-être des enfants.
Ce rapport intervient peu de temps après la publication de l’enquête ENFAMS du Samu social de Paris qui dresse un portrait très préoccupant de la situation sanitaire et sociale des familles hébergées à l’hôtel en Ile-de-France.
L’étude de l’UNICEF, menée dans différents pays dits « développés » apporte ainsi des précisions sur l’évolution de la pauvreté des enfants en France.
Environ 76,5 millions d’enfants vivent en situation de pauvreté dans les 41 pays les plus riches de la planète (enfants vivant au sein de ménages dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté)
Dans ce classement, la France est en 30e position des 41 pays étudiés.
Ainsi, la France voit son taux d’évolution de la pauvreté des enfants passer de 15,6% en 2008 à 18,6% en 2012, ce qui correspond à une évolution nette d’environ 440 000 enfants pauvres selon le rapport.
Autres chiffres marquants que présente le rapport :
Les conclusions du rapport soulignent que les enfants sont les grands oubliés des débats autour de la crise économique et financière débutée en 2008, mais aussi le peu de connaissance de nos sociétés concernant la pauvreté des enfants et ses conséquences sur la vie quotidienne et l’avenir des jeunes.
Ainsi, « des millions d’enfants supplémentaires auraient peut-être pu être aidés si certaines politiques de protection existantes avaient été plus solides et si elles avaient été renforcées pendant la crise économique. Celle-ci a exposé 619 000 enfants supplémentaires à des épreuves et à des risques durables en Italie, 440 000 en France, 1,7 million aux Etats-Unis et 2 millions au Mexique. Dans certains pays, sans des mesures spécifiques, ciblées, c’est une génération entière qui pourrait être sacrifiée. C’est un drame pour les enfants eux-mêmes, mais aussi pour l’avenir de nos sociétés », déclare Michèle Barzach, présidente d’UNICEF France.
Le rapport du Samu Social de Paris alarme également sur la situation des familles hébergées à l’hôtel en Île-de-France : « Plus de 80% de familles sous le seuil de pauvreté, près de 8 familles sur 10 et 2 enfants sur 3 en insécurité alimentaire, 29% de mères souffrant de dépression, une prévalence de l’obésité bien supérieure à la population générale… »
La FNARS, en accompagnement et hébergeant des personnes précaires, très souvent en présence d’enfants est très attachée à la prise en compte la situation des familles et de leurs enfants dans l’accompagnement global proposé. Une enquête nationale dont les premiers résultats seront publiés prochainement permettra d’observer la façon dont les adhérents FNARS accueillent et accompagnement les familles afin d’identifier des pistes d’actions, tant à l’égard des pouvoirs publics qu’à l’égard du réseau FNARS pour lutter contre la pauvreté des enfants.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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