27 juin 2024
16 novembre 2015
Face à l’urgence de la situation dans le Calaisis et en vue de la période hivernale, le gouvernement a prévu la création de centres de « mise à l’abri » dans d’autres départements que le Pas-de-Calais afin d’accueillir les migrants qui vivent actuellement dans les campements et qui renoncent à rejoindre le Royaume-Uni.
Depuis début novembre 2015, 700 migrants à Calais se seraient ainsi vu proposer une place d’hébergement dans un centre en métropole.
Par une note du 9 novembre 2015 adressée, notamment aux préfets et aux directions départementales de la cohésion sociale, les services centraux des ministères de l’Intérieur et du Logement précisent les modalités de fonctionnement et de financement de ces centres et proposent un cahier des charges en annexe.
Ces places, qui seront financées par subvention sur le BOP 177, ne pourront être mobilisées que pour une durée maximale d’un mois, avec réorientation des personnes vers le dispositif d’asile pour celles qui ont ou auront déposé une demande.
Les personnes placées en procédure Dublin seront accueillies dans l’attente de leur transfert vers l’Etat responsable de leur demande d’asile.
Pour les déboutés ou ceux qui ne solliciteront pas l’asile, une aide au retour sera systématiquement proposée par l’OFII qui aura également pour mission de rappeler l’impossibilité de passer au Royaume-Uni à ceux qui envisageraient de retourner à nouveau à Calais.
Le cahier des charges prévoit un coût à la place compris entre 15€ (pour un accueil de nuit sans restauration) et 25€ (avec restauration). L’accompagnement social et sanitaire se fera sur la base d’un ETP pour 30 personnes.
Suite à la mobilisation en urgence de ces places, des difficultés sont apparues sur les territoires :
La FNARS demande un renforcement du pilotage, de la coordination des acteurs ainsi que des moyens humains et financiers prévus. A ce titre, une articulation avec les SIAO est essentielle tout comme l’amélioration de l’information aussi bien des migrants que des associations qui les accueillent (ex. : les lieux où se trouvent les centres, les dates d’arrivée, le nombre de personne à accueillir….).
Sur les conditions d’accueil des migrants, la FNARS rappelle les dispositions légales de prise en charge en hébergement d’urgence – (L345-2-2 et 3) CASF – qui ne sauraient se réduire à de la mise à l’abri :
A cet égard, les moyens prévus sur l’accompagnement paraissent nettement sous-dimensionnés.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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