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28 octobre 2024

L’ADEME et la FAS travaillent sur la transition écologique juste

Peut-on lutter contre les inégalités, et parler d’accompagnement global, si on ignore les enjeux climatiques actuels et à venir ? Comment le travail social peut-il intégrer les enjeux de transition écologique ? Comment mettre en place les conditions permettant à chacun·e de s’exprimer sur ce sujet, de se former et de prendre part à la décision ? 6 structures adhérentes de la FAS Pays de la Loire s’engagent dans une expérimentation inédite. 

Le 3 octobre à Nantes, une vingtaine de personnes échangent avec enthousiasme sur les concepts d’innovation sociale, de transition écologique juste, et de R&D sociale. Pendant un an, ces représentant·es de 6 organisations vont être accompagnées par le cabinet ELLYX, l’ADEME et la FAS pour définir et mettre en place des projets de transition écologique juste.

Il y a urgence à agir pour endiguer les effets du dérèglement climatique, de l’épuisement des ressources et de la biodiversité. Les personnes vulnérables sont particulièrement touchées par ces évolutions, alors même qu’elles ne contribuent que de façon marginale aux émissions de Gaz à Effet de Serre.  En raison de leurs modes de vie et de leur consommation souvent réduite à la stricte nécessité, les personnes précaires ont des capacités d’action et d’adaptation limitées. Tout l’enjeu sera donc de ne pas surinvestir la responsabilité individuelle, mais bien de partir du vécu des personnes concernées pour construire ensemble des projets inclusifs et durables au sein des organisations.

Cette expérimentation est possible grâce au soutien de l’ADEME, l’agence publique qui accompagne les acteurs et actrices de la société dans la lutte contre le réchauffement climatique.  « L’ADEME s’est toujours focalisé sur des enjeux techniques comme la diminution de consommation de l’énergie et des matières premières » précise Christina Nirup, qui accompagne côté ADEME notre démarche. Nous intégrons de plus en plus la question sociale et la « transition juste » telle que l’a définie le Haut Conseil pour le Climat. Avec une certitude : le plus injuste serait de ne pas faire de transition ».

Les structures expérimentatrices ont déjà en tête des projets : améliorer la qualité de l’alimentation proposée aux résident·es, intensifier le recours aux mobilités douces, accentuer la végétalisation des extérieurs… Autant d’idées qui vont éclore dans les prochains mois en Pays de la Loire et qui ont vocation à inspirer notre réseau, nos pratiques d’accompagnement et le plaidoyer de la FAS.