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7 novembre 2024

#LaSolidaritePasLeChaos

Les associations de solidarité font face à une crise budgétaire inédite menaçant directement l’accompagnement des personnes. Alors que la pauvreté touche plus de 9 millions de personnes en France, le projet de loi de finances 2025 (PLF) prévoit des réductions drastiques dans les dépenses sociales. Face à une situation qui ne cesse de s’aggraver pour les plus vulnérables, la FAS prend position pour interpeller les décideurs et faire entendre la voix des personnes en situation de précarité, des associations et des travailleurs et travailleuses social·e·s en première ligne. 

 

Un budget en décalage avec les besoins croissants 

Les orientations budgétaires du gouvernement confrontent le secteur à une précarité accrue. Les coupes prévues touchent des domaines aussi cruciaux que le logement, l’hébergement d’urgence et l’insertion sociale, alors que la demande d’accompagnement et de soutien explose. La FAS, par ses actions auprès des parlementaires et ses communications “grand public”, dénonce ces décisions qui affaiblissent les structures d’aide et menacent l’accompagnement et le soutien aux personnes en situation de précarité. 

 

Des actions de sensibilisation pour une cohésion sociale essentielle 

Dans un contexte où la stigmatisation des populations vulnérables se répand, la FAS, dès le 5 novembre, a lancé une campagne de communication digitale pour sensibiliser l’opinion publique aux conséquences des orientations du PLF 2025 et du PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale). Le 15 novembre, des actions seront organisées dans certaines régions par les associations adhérentes afin de promouvoir et valoriser le travail essentiel des acteurs et actrices de la solidarité. 

 

Des efforts de dialogue, mais des mesures encore inquiétantes 

Si les premiers échanges avec les ministres concernés ont permis de faire émerger des pistes de débureaucratisation du travail social, les orientations en matière d’immigration laissent craindre de nouvelles tensions sociales. La Fédération s’inquiète des impacts sur le quotidien des personnes en difficulté et réaffirme son rôle de force de coopération pour la programmation pluriannuelle des moyens, de la rue à l’hébergement et au logement. 

 

Le travail social, pilier de la cohésion sociale 

Fragiliser le secteur social, c’est menacer la cohésion de la société dans son ensemble. Salarié·e·s et bénévoles du travail social, présents aux côtés des plus précaires, forment un maillon essentiel de la stabilité sociale. 

 

À travers ces actions, la Fédération des acteurs de la solidarité et ses adhérents rappellent que la cohésion sociale n’est pas un acquis, mais un choix de société. 

 

Ensemble, restons mobilisés pour défendre un modèle solidaire, inclusif et résolument tourné vers l’humain ! 

>> Lien vers la vidéo “sans le travail social”