27 juin 2024
18 mai 2021
Des appels à projets régionaux « 1 000 jours» pourront être lancés par les ARS et les DREETS afin de soutenir des déclinaisons territoriales de la politique visant à soutenir les familles dans la période des 1000 premiers jours de l’enfant, considérée comme cruciale en termes de développement des enfants et de reproduction des inégalités. De plus, le plan de formation à destination des professionnel∙les de la petite enfance, mesure de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, et qui vise à favoriser une meilleure prise en compte des besoins des jeunes enfants afin en particulier de favoriser la réduction des inégalités, devrait prochainement être déployé.
Déclinaison territoriale de la politique des 1000 jours
Le ministre de la Santé et des Solidarité et le Secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles ont adressé le 1er avril une instruction aux préfets de région et aux directeurs des ARS « relative aux engagements du Gouvernement pour l’année 2021 autour de la politique des 1000 premiers jours de l’enfant et de ses modalités de déclinaison territoriale, ainsi qu’aux leviers supplémentaires mis à disposition des acteurs locaux ».
La circulaire présente les principales orientations de la politique des 1000 jours au niveau national :
L’instruction évoque ensuite la traduction de cette politique nationale au niveau local, sous le pilotage des agences régionales de santé. Ainsi, elle indique que « les mesures en faveurs des 1000 premiers jours déployées par les ARS prendront la forme de moyens supplémentaires dédiés, d’expérimentations sur certains territoires et de déploiements de dispositifs ciblés ». Ces mesures sont les suivantes : expérimentation de dispositifs d’accompagnement à la périnatalité des personnes en situation de handicap (6 ARS), amélioration de l’accompagnement de la prématurité, renforcement des réseaux de santé en périnatalité, renfort des staffs médico psycho-sociaux dans les maternités (100 postes en 2021), systématisation de la liaison maternité-PMI (les moyens prévus dans le cadre de la contractualisation Etat-département sur la prévention et la protection de l’enfance sont un des leviers mobilisables), installation de nouvelles unités parents-bébés (5 à 10) et d’équipes mobiles en psychiatrie périnatale (15 à 20), expérimentation du référent parcours périnatalité.
Enfin, la circulaire prévoit la possibilité pour les préfets et/ou ARS volontaires de lancer des appels à projets territoriaux 1000 jours qui comportent deux volets : un « santé », piloté et financé par les ARS (via le fonds d’intervention régional), et un « social », animé et financé par les DREETS (via le programme 304), possiblement en liaison avec les commissaires à la lutte contre la pauvreté régionaux.
6 thèmes sont retenus pour cet AAP :
Plan de formation des professionnel∙les de la petite enfance
Ce projet était une mesure de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté lancée en 2018. Sa mise en œuvre était attendue depuis lors et a encore été retardée par la crise sanitaire. Le plan de formation a en particulier été élaboré sur la base du rapport du Haut conseil de la famille de l’enfance et de l’âge « Pilotage de la qualité affective, éducative et sociale de l’accueil du jeune enfant » publié en avril 2019, ainsi que du rapport de la commission 1000 jours publié en septembre 2020.
Le plan de formation s’adresse à l’ensemble des professionnel∙les de la petite enfance (travaillant en EAJE, assistant∙es maternel∙les, garde d’enfants, ou animatrices ou animateurs intervenant en relai d’assistant∙es maternel∙les). Il vise à « réduite la reproduction des inégalités sociales dès le plus jeune âge grâce au développement des compétences des professionnel∙les de la petite enfance ».
7 thématiques ont été retenues : le langage, l’alimentation et la nature, l’art et la culture, l’accueil occasionnel, la prévention des stéréotypes, l’accueil des parents, le numérique. Le plan est décliné en trois modalités. Tout d’abord, un volet national, destiné aux 600 000 professionnel∙les de la partite enfance, pour lequel l’Etat assure un financement qui vise à réduire les coûts pour les professionnel∙les et les employeurs. Ensuite, un volet territorial, piloté par les commissaires à la lutte contre la pauvreté, et qui vise à faciliter le départ en formation via des financements dédiés. Un AAP a été lancé au 4ème trimestre 2020 et a permis de financer 124 projets qui toucheront environ 20 000 professionnel∙les. Enfin, une plateforme numérique sera déployée, avec une première expérimentation annoncée au mois de juin 2021, afin de favoriser l’accessibilité de l’information relative à l’offre de formation disponible.
Consulter le dossier de presse relatif au plan de formation des professionnel∙les de la petite enfance.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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