27 juin 2024
3 novembre 2015
Dans une discrète lettre de mission datée du 24 septembre 2015, les ministres du Logement et de la Jeunesse, Sylvia Pinel et Patrick Kanner, ont confié au délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement (DiHAL), Sylvain Mathieu, la responsabilité de renforcer l’accès au logement des jeunes.
S’inscrivant dans la continuité des engagements du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, et surtout du plan “priorité jeunesse” qui a fait l’objet d’un rapport d’évaluation alternatif très critique sous la plume de la plateforme Big Bang, dont la FNARS est membre, la feuille de route du délégué s’articule autour de trois sujets prioritaires :
Si le document confère désormais toute sa légitimité à l’action interministérielle concernant le logement des jeunes, son caractère lacunaire et peu ambitieux peut laisser songeur, d’autant que les tâches énoncées déclinent faiblement les priorités identifiées.
Les missions qui incombent à l’institution relèvent, en effet, principalement de la coordination (piloter l’appel à projets pour l’innovation sociale, favoriser la participation des jeunes, animer le dialogue interministériel en matière de prévention des ruptures à la suite de parcours à l’ASE ou la PJJ), sans que l’accent soit mis sur la nécessité de renforcer la production ou la captation d’une offre locative adaptée et abordable.
La question de l’offre est effleurée sous l’angle de la planification territoriale (réunir des correspondants locaux chargés de faire valoir le logement des jeunes dans les documents de programmation) et de l’essor souhaité de la colocation et du logement partagé.
Enfin, la lettre évoque une énigmatique réforme du modèle des FJT, qui inclut pêle-mêle la rénovation énergétique des bâtiments, l’évolution du projet social des structures et un rapprochement des conditions de vie du logement ordinaire. On peut supposer que cette réflexion s’inscrit dans le sillage des travaux pilotés par la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) en 2014 sur le régime juridique des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) autorisés et du statut unique – travaux dont les conclusions n’ont toujours pas été rendues à ce jour.
Ces quelques mesures ne parviendront toutefois pas à compenser l’exclusion des jeunes sans lien avec l’emploi du nouveau dispositif de garantie locative VISALE, les économies du projet de loi de finances sur les aides au logement des jeunes et le FONJEP, ou encore l’érosion croissante de la subvention étatique par opération de logement très social, seule offre potentiellement accessible aux jeunes.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
www.google.com
Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
www.lemonde.fr