Trop âgées pour les structures médicosociales relevant du handicap ; trop jeunes pour intégrer des structures relevant du grand âge ; trop pauvres pour assumer les coûts d’hébergement de ces structures ; trop isolées pour pouvoir prétendre à la solidarité familiale de leurs « obligés alimentaires », trop déviantes à la norme des établissements personnes âgées pour pouvoir espérer y avoir une place et y être intégré.

Si les pouvoirs publics s’intéressent de près au vieillissement de la population française, c’est avant tout à partir de la catégorie d’âge dite des « retraités actifs », c’est-à-dire à partir de 60 ans. Les personnes « sans chez soi » et hébergées, ayant une espérance de vie de 50 et 55 ans respectivement, n’entrent alors pas dans cette catégorie d’intérêt. Elles font partie d’un angle mort de l’action publique et sont, dans les faits, exclues des différentes politiques publiques et des différents dispositifs existants.

Pourtant, elles aussi, elles vieillissent…

Venez échanger sur le sujet lors d’une après-midi régionale aux Ateliers du vent à Rennes.

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