27 juin 2024
25 mars 2020
Article mis à jour le 25.03.2020
Afin d’éviter toute sortie sèche de jeunes pris en charge par l’ASE et atteignant l’âge de 18 ans durant la période de confinement, ainsi que pour assurer une prise en charge à tous les mineurs non accompagnés dont la situation est en cours d’évaluation, des mesures ont été annoncées ces derniers jours par le gouvernement.
Dans un courrier en date du 21 mars adressé aux président.e.s de conseils départementaux, Adrien Taquet, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, a indiqué qu’il était nécessaire que soit prolongée la prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance des jeunes majeurs lorsqu’ils ne sont pas considérés comme autonomes et en particulier s’ils n’ont pas d’hébergement, en évitant toute remise à la rue de ces jeunes au moment du passage à la majorité.
Il indique également qu’il est nécessaire que les mineurs non accompagnés puissent être systématiquement mis à l’abri quand bien même les conditions de l’évaluation de la minorité sont perturbées. Aucun transfert de mineur d’un département à l’autre ne peut dès lors être mis en œuvre.
Dans le même esprit a été voté ce week-end, dans le cadre de l’adoption de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie du Covid-19, un important amendement proposé par le gouvernement et prévoyant d’interdire les fins de prise en charge pour les mineurs et personnes accueillies au titre de l’ASE afin d’éviter qu’ils ne se retrouvent à la rue.
Adrien Taquet a précisé dans un communiqué de presse en date du 24 mars les modalités de mise en œuvre de cette protection durant la période de crise du Covid-19, indiquant que tout jeune évalué, qu’il soit mineur ou majeur, sera mis à l’abri, soit par une prise en charge par l’ASE, soit via un hébergement d’urgence.
Ces annonces ont fait suite à une forte inquiétude manifestée par un certain nombre d’acteurs et personnalités. Parmi eux, le Défenseur des Droits, la Commission nationale consultative des droits de l’homme et la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté qui avaient notamment, dans une tribune conjointe, attiré l’attention sur le ralentissement voire la suspension des dispositifs d’accueil des mineurs non accompagnés, avec le risque que ces jeunes soient laissés à la rue, sans protection, ou confinés à l’hôtel, lieu inadapté à leur prise en charge.
Voir le courrier d’Adrien Taquet destiné aux président.e.s des conseils départementaux
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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