26 septembre 2024
17 septembre 2020
Communiqué de presse
Paris, le 17 septembre 2020
Dans la nuit du 1er au 2 septembre, soit la nuit précédant la rentrée scolaire, plus d’un millier d’enfants dont la famille avait sollicité le numéro d’appel d’urgence 115 pour une demande d’hébergement cette nuit-là ont été contraints de dormir à la rue ou dans des abris de fortune.
Parmi les 5 527 personnes en famille ayant exprimé une demande d’hébergement, 2 925 n’ont pas été hébergées faute de places dans les structures d’hébergement d’urgence et d’accès aux logements sociaux. Parmi elles, 1 483 étaient des enfants de moins de 18 ans.
L’ouverture de places d’hébergement supplémentaires depuis le début de l’épidémie de Covid-19 ne permet toujours pas de répondre à l’ensemble des besoins :
Paradoxalement, le fait d’être en famille peut devenir un obstacle à la mise à l’abri en raison du manque de places d’hébergement compatibles avec la composition familiale… et quand un hébergement est disponible, les familles sont parfois contraintes de se séparer pour y passer la nuit. Le recours aux nuitées hôtelières, parc déjà saturé, devient alors la principale réponse apportée aux demandes de personnes en famille. Or, l’hôtel est inadapté à la vie de famille et ne permet pas de répondre aux besoins fondamentaux des enfants qui y vivent : alimentation équilibrée, soins, hygiène, intimité, proximité de l’école et du centre de loisirs, possibilité de faire ses devoirs dans le calme, d’inviter ses amis.
Si le plan de relance présenté la semaine dernière par le gouvernement contient une enveloppe de 100 millions d’€ pour l’hébergement, il ne prévoit pas de création de places supplémentaires pour les familles alors que la demande reste exponentielle. Moins d’1 % des crédits du plan de relance sont affectés aux plus précaires. Pourtant, l’urgence est d’agir au plus vite en faveur des enfants et de leurs familles : leur précarisation extrême, leurs conditions de vie dégradées ont des conséquences non négligeables sur le développement, la sécurité et le bien-être des enfants et des jeunes. Cela passe notamment par la création de nouvelles places d’hébergement et de logements accessibles aux plus pauvres et permettant le respect de l’unité familiale, par l’humanisation des structures d’hébergement, par la possibilité d’effectuer une évaluation sociale adaptée permettant d’accéder à ses droits, par la régularisation des personnes étrangères et sans statut, pour in fine, arriver à une stabilisation dans le logement.
La crise sanitaire a montré que le sans-abrisme n’était pas une fatalité et que grâce à des mesures volontaristes, l’objectif de « 0 personne à la rue » pouvait être approché. Ces mesures doivent être amplifiées afin que plus aucun enfant ne dorme à la rue et qu’il puisse être mis fin sans délai à la violation des droits de ces enfants et jeunes particulièrement vulnérables.
1. Ces chiffres concernent 98 départements, France entière y compris DOM, pour le 1er septembre 2020 et 90 départements pour le 1er septembre 2019. Les demandes enregistrées dans les 8 départements supplémentaires représentent moins de 3 % des demandes totales le 1er septembre 2020. Les chiffres correspondent aux demandes d’hébergement enregistrées dans le SI 115 (France entière) et dans ALOHA (115 de Paris).
Contacts Presse
Fédération des Acteurs de la Solidarité
Audrey-Jane Baldi – 06.17.80.03.52 – audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org
UNICEF France
Carine Spinosi – 01.44.39.17.49 – cspinosi@unicef.fr
26 septembre 2024
13 septembre 2024
29 août 2024
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."
Parmi les priorités du nouveau gouvernement @MichelBarnier @valerieletard : mettre fin à la tragédie des 2000 enfants à la rue ! @emmaus_france @FedeSolidarite @CollAssoUnies
Dans le cadre de la mission sur les femmes en situation de rue, la Délégation aux Droits des Femmes du @Senat a auditionné @FedeSolidarite @Utopia_56 sur le bilan des #JOP. Dans un contexte de précarisation accrue, l'Etat doit s'engager au maintien des solutions de mises à l'abri