27 juin 2024
20 octobre 2022
À l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère, qui a eu lieu ce lundi 17 octobre, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) et plusieurs acteurs associatifs de la solidarité se mobilisent pour donner la parole aux personnes ayant été victimes de violences sexuelles dans leur enfance et qui se trouvent être en situation de précarité.
Si les violences sexuelles faites aux enfants n’épargnent aucun milieu social, les victimes ont un risque de se retrouver en situation de précarité ou d’exclusion sociale multiplié par trois par rapport à la population générale1 : longues périodes d’inactivité ou de chômage, hospitalisations longue durée en hôpital psychiatrique notamment.
Parmi celles qui sont confrontées à des périodes de précarité et d’exclusion, une victime sur dix s’est retrouvée à la rue2. En particulier, les violences sexuelles incestueuses peuvent conduire les victimes à quitter leur foyer pour fuir leur famille.
Ce constat, partagé par les associations de terrain, amène aujourd’hui la CIIVISE – chargée de recueillir, au nom de la société et à l’attention des pouvoirs publics, la parole des adultes ayant été victimes de violences sexuelles dans leur enfance – à s’associer aux acteurs associatifs de la solidarité pour faire connaître son appel à témoignages auprès des personnes qu’ils accompagnent, ainsi que des travailleurs sociaux.
Ceux-ci seront progressivement formés pour accompagner le recueil de la parole des victimes, mais aussi, si besoin, les orienter vers des professionnels spécialisés.
En une année, 16 414 témoignages ont d’ores-et-déjà été recueillis par téléphone, par écrit, sur le questionnaire en ligne de la commission, en audition individuelle ou dans les réunions publiques organisées chaque mois dans une ville de France.
C’est un mouvement d’une ampleur exceptionnelle qui montre à quel point cet espace était nécessaire. La CIIVISE et trois grands acteurs associatifs de la solidarité partagent l’objectif commun d’élargir cet espace de parole et de construire une culture de la protection pour tous les enfants.
Télécharger le communiqué de presse
Liste des signataires :
1 Mémoire traumatique et victimologie, Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte (2015)
2 Idem
Contacts presse :
–CIIVISE : Alice Gayraud / alice.gayraud@ciivise.fr / 07 61 46 46 10
–Fédération des acteurs de la solidarité : Audrey-Jane Baldi / audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org 06 17 80 03 52
–Emmaüs France : Pierre Vouhé / pvouhe@emmaus-france.org
–Armée du Salut : Maxime Klethi / 06 23 19 33 01
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
www.google.com
Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
www.lemonde.fr