27 juin 2024
9 novembre 2023
Le Sénat achève l’examen du projet de loi sur l’immigration et l’asile dans des conditions qui suscitent la plus vive inquiétude pour la situation des personnes étrangères, la santé publique, les conditions d’action des associations, le dynamisme de nos entreprises et pour l’unité même de notre pays.
En supprimant l’aide médicale pour les étrangers, en vidant de leur substance les propositions de régularisation par le travail, en multipliant les mesures visant à précariser plus encore les étrangers et les obstacles à l’examen des demandes d’asile, bien au-delà des légitimes préoccupations de protection de l’ordre public face aux atteintes les plus graves, la majorité sénatoriale fait preuve d’un déni des réalités vécues dans notre pays par les étrangers confrontés à des difficultés d’accès aux soins, par ceux qui sont empêchés de travailler tranquillement, par les entreprises qui ne parviennent pas à embaucher. Le coût de telles décisions pour la santé et les finances publiques comme pour la vitalité de notre économie serait considérable.
Cela ne peut que susciter la sidération de la part d’une Assemblée habituellement vouée à une sagesse dont le pays a plus que jamais besoin pour faire obstacle aux instrumentalisations haineuses et trouver son unité en posant les bases d’un accueil organisé et maîtrisé des étrangers.
Le positionnement pour le moins ambigu des membres du Gouvernement présents lors des débats au Sénat face à des dérives aussi amples qu’inédites, y compris lorsqu’elles dénaturent ses propres propositions, ne peut qu’accentuer l’inquiétude et semer le trouble.
Les acteurs de la solidarité remercient les parlementaires de la majorité et de l’opposition qui maintiennent le cap des exigences républicaines et demandent au Président de la République, au Gouvernement, au Sénat puis à l’Assemblée nationale de remettre les débats sur les voies de la dignité des personnes et de l’intérêt du pays.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
www.google.com
Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
www.lemonde.fr