27 juin 2024
11 octobre 2022
Après sa première rencontre ce matin avec le ministre du Logement Olivier Klein, le Collectif des associations unies (CAU) regrette le manque de réponse du gouvernement au regard de la gravité de la situation sur le front du sans-abrisme et du mal-logement. Malgré les alertes de toutes parts sur la hausse du nombre de personnes sans-abri dans le pays, y compris des milliers d’enfants, le gouvernement, qui admet que la question des enfants à la rue est une « préoccupation principale » d’après le ministre, maintient son intention de supprimer 14 000 places d’hébergement, comme le prévoit le projet de loi de finances pour 2023.
Cette réduction des moyens budgétaires, qui sera payée par les plus vulnérables d’entre nous, serait justifiée par un effort accru en faveur du logement, qui est évidemment préférable à l’hébergement d’urgence. Hélas, le budget 2023, dans la lignée du quinquennat précédent, poursuit les coupes dans l’aide au logement, avec plus de 4 milliards d’euros de coupes sur les APL par rapport à 2017, et la poursuite de la ponction de 1,3 milliard d’euros sur les logements sociaux. Dans ces conditions, les crédits supplémentaires dédiés à l’intermédiation locative, 40 millions d’euros dans le cadre du plan Logement d’abord, sont bien maigres. Autant dire que l’engorgement pour l’accès au logement social (2,3 millions de ménages en attente) et même à l’hébergement d’urgence (6 000 demandes non-pourvues chaque soir dont 2 000 enfants) risque de s’aggraver dans l’année à venir, en particulier pour les plus précaires, les habitants des bidonvilles ou les personnes en précarité administrative.
De plus, l’actualité met à rude épreuve les personnes les plus mal-logées et sans domicile et les associations qui les accompagnent, notamment un grand nombre de salariés qui n’ont pas été inclus dans le Ségur social. La hausse des prix de l’énergie pèse lourdement sur les plus modestes, faute de revalorisation substantielle du chèque énergie, des minima sociaux, des APL et de leur forfait charges. Quant à la rénovation énergétique, principale solution durable face à la précarité énergétique, elle n’a pas fait l’objet d’un plan de soutien à la hauteur des enjeux, avec simplement 100 millions d’euros supplémentaires au budget 2023, alors que les besoins sont immenses pour accompagner et réduire le reste-à-charge des ménages à bas revenus et mettre l’accent sur des rénovations performantes et globales.
Le Collectif des associations unies maintient la pression et appelle à la mobilisation. Une conférence de presse est prévue le lundi 17 octobre à 11h à l’Assemblée nationale, en présence de collectifs de soutien aux élèves à la rue et de nombreux parlementaires.
CONTACTS PRESSE :
Angèle Roblot, Chargée de relations médias à la Fondation Abbé Pierre, aroblot@fondation-abbe-pierre.fr / 06 23 25 93 79
Audrey-Jane Baldi, Responsable communication Fédération des acteurs de la solidarité : audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org / 06 17 80 03 52
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
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Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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