22 novembre 2024
16 novembre 2015
Face à l’urgence de la situation dans le Calaisis et en vue de la période hivernale, le gouvernement a prévu la création de centres de « mise à l’abri » dans d’autres départements que le Pas-de-Calais afin d’accueillir les migrants qui vivent actuellement dans les campements et qui renoncent à rejoindre le Royaume-Uni.
Depuis début novembre 2015, 700 migrants à Calais se seraient ainsi vu proposer une place d’hébergement dans un centre en métropole.
Par une note du 9 novembre 2015 adressée, notamment aux préfets et aux directions départementales de la cohésion sociale, les services centraux des ministères de l’Intérieur et du Logement précisent les modalités de fonctionnement et de financement de ces centres et proposent un cahier des charges en annexe.
Ces places, qui seront financées par subvention sur le BOP 177, ne pourront être mobilisées que pour une durée maximale d’un mois, avec réorientation des personnes vers le dispositif d’asile pour celles qui ont ou auront déposé une demande.
Les personnes placées en procédure Dublin seront accueillies dans l’attente de leur transfert vers l’Etat responsable de leur demande d’asile.
Pour les déboutés ou ceux qui ne solliciteront pas l’asile, une aide au retour sera systématiquement proposée par l’OFII qui aura également pour mission de rappeler l’impossibilité de passer au Royaume-Uni à ceux qui envisageraient de retourner à nouveau à Calais.
Le cahier des charges prévoit un coût à la place compris entre 15€ (pour un accueil de nuit sans restauration) et 25€ (avec restauration). L’accompagnement social et sanitaire se fera sur la base d’un ETP pour 30 personnes.
Suite à la mobilisation en urgence de ces places, des difficultés sont apparues sur les territoires :
La FNARS demande un renforcement du pilotage, de la coordination des acteurs ainsi que des moyens humains et financiers prévus. A ce titre, une articulation avec les SIAO est essentielle tout comme l’amélioration de l’information aussi bien des migrants que des associations qui les accueillent (ex. : les lieux où se trouvent les centres, les dates d’arrivée, le nombre de personne à accueillir….).
Sur les conditions d’accueil des migrants, la FNARS rappelle les dispositions légales de prise en charge en hébergement d’urgence – (L345-2-2 et 3) CASF – qui ne sauraient se réduire à de la mise à l’abri :
A cet égard, les moyens prévus sur l’accompagnement paraissent nettement sous-dimensionnés.
22 novembre 2024
21 novembre 2024
19 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite