27 juin 2024
9 février 2021
Un arrêté en date du 22 janvier 2021 portant agrément d’une expérimentation d’actions médico-sociales en faveur de personnes en situation de précarité, précise les missions et le cahier des charge de ces nouveaux dispositifs.
Le contexte : les situations des femmes venant d’accoucher et des enfants accompagné·e·s de leur mère, ayant besoin de soins et étant sans domicile fixe constituent une réelle problématique dans de nombreux territoires. Souvent hébergé·e·s dans les dispositifs d’hébergement généralistes qui ne peuvent répondre à tous leurs besoins spécifiques, ces femmes et ces enfants ne bénéficient pas le plus souvent d’accompagnement médico-social rapproché répondant à tous leurs besoins.
L’expérimentation LHSS pédiatriques vient répondre à ces besoins en accompagnant les nouveaux nés et leur mère mais aussi les enfants mineur·e·s et leur mère sans domicile fixe, ne relevant pas d’autres structures sanitaires ou médico-sociales spécialisées, et ayant un état de santé incompatible avec la vie à la rue.
Pour réaliser ces accompagnements, les équipes doivent être pluri-professionnelles et composées de professionnels ayant des compétences pour l’accompagnement de ces publics particuliers (infirmier·ère, puériculteur·rice, diplômé·e d’État ayant une expérience dans le champ de la pédiatrie, auxiliaire de puériculture, éducateur·rice de jeunes enfants). La structure peut avoir une orientation en périnatalité et avoir des professionnels comme des sages-femmes, ou des infirmier·ère·s ayant une expérience dans cet accompagnement.
En ce qui concerne l’accompagnement social, il peut consister en :
L’accompagnement vise plus globalement l’intégration dans un parcours de soins et doit permettre l’observance des soins, la prévention en santé, la promotion de la santé de la mère et de l’enfant.
L’accueil au sein de ces LHSS se fera en chambre individuelle/familiale équipée de matériel de puériculture et/ou d’équipements et matériels adaptés à l’accueil des enfants.
Du point de vue des partenariats, la structure devra conclure une convention de partenariat avec la PMI locale si elle accueille des enfants de moins de 6 ans, et le service de l’aide sociale à l’enfance.
Les autorisations sont données pour une durée de 3 ans et les Agences Régionales de Santé (ARS) sont actuellement en train de recenser les besoins au sein des différentes régions.
Enfin, la première expérimentation a été accordée à l’association Aurore pour une capacité de 25 lits sur le site d’Athis Mons en région Ile-de-France.
Le développement de cette expérimentation répond à une partie du plaidoyer formulé par la Fédération dans l’enquête réalisée auprès des LHSS, LAM et ACT de son réseau en 2019.
Pour toutes questions vous pouvez contacter :
Hugo Si Hassen, chargé de mission santé à la Fédération des acteurs de la solidarité
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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