14 novembre 2024
3 avril 2019
Le 31 mars marque comme chaque année la fin du plan hiver et la reprise des expulsions locatives. Cet hiver la mobilisation des services de l’Etat et des associations a été forte pour ouvrir jusqu’à 15 000 places hivernales en complément du parc d’hébergement pérenne. Si cet effort a permis de mettre à l’abri pendant quelques mois des milliers de personnes, les remises à la rue le matin, le manque de prestations (alimentaires notamment) et l’absence de travailleurs sociaux ne permettent pas d’accompagner les personnes hébergées sur des solutions durables.
La qualité des places proposées et l’absence d’accompagnement dans les nombreuses salles collectives, dortoirs, Algeco et gymnases mobilisés dans les grandes villes en particulier interrogent les associations. A la dégradation des conditions et des normes de l’hébergement s’ajoutent les fermetures massives à partir du mois d’avril. Début mars, la Fédération a saisi le ministre du logement et de la cohésion des territoires d’une liste de près de 8 000 places (issues des remontées du réseau) menacées de fermeture, le plus souvent sans solution d’orientation pour les personnes. Après plusieurs rencontres avec le ministre et des alertes médiatiques, la Fédération a obtenu la pérennisation de 6 000 places au sortir de l’hiver. Nous saluons cet effort nécessaire mais nous ne connaissons pas à ce jour le budget affecté à ces créations ni leur répartition régionale. C’est pourquoi nous demandons que la décision d’affecter un budget au plan hiver soit prise dès l’élaboration de la loi de finances afin d’améliorer la visibilité des associations et leurs salariés qui subissent des ouvertures de places souvent anarchiques. Cette anticipation rendrait possible l’investissement dans des centres plus qualitatifs, respectueux de la dignité des personnes, ouverts 24h/24 et toute l’année. Cette démarche permettrait également d’éviter des remises à la rue inutiles, puisque dans l’attente de ces annonces de pérennisations de dernière minute, de nombreuses personnes retrouvent la rue pour réintégrer un hébergement quelques semaines plus tard.
Pour autant, cette annonce ne suffira pas à éviter les remises à la rue de milliers de personnes, et la reconstitution de campements indignes dans les grandes métropoles. La situation pourrait devenir critique à Paris où la disparition des CHUM au profit des HUDA risque de remettre à la rue 2 500 personnes dont la présence dans ces centres deviendrait indue. Face à cette situation, la Fédération demande que ces personnes actuellement hébergées puissent se maintenir dans ces centres le temps nécessaire à leur orientation vers une autre solution.
Face à un système de l’hébergement à bout de souffle et qui s’éloigne des objectifs du logement d’abord, le député Nicolas Demoulin (REM) a rendu public dans un rapport plusieurs propositions soutenue par la Fédération comme la programmation d’une nouvelle enquête nationale INSEE sur les personnes sans domicile, la fin de la gestion au thermomètre de l’hébergement avec la programmation de places avec un accompagnement dès le début de l’année ou encore la régularisation des ménages présents dans l’hébergement d’urgence. Souhaitons que son appel soit entendu par l’actuelle majorité.
14 novembre 2024
12 novembre 2024
31 octobre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite