21 novembre 2024
18 avril 2024
Les professionnel·le·s du champ sanitaire et social, surtout ceux / celles qui interviennent à domicile ou qui travaillent dans des lieux d’hébergement, sont souvent confronté·e·s à des situations, en apparence très semblables, que l’on a convenu d’appeler Syndrome de Diogène. Ce syndrome englobe des situations très disparates qui ont en commun l’accumulation continue d’objets divers, très souvent des déchets, qui remplissent de façon parfois spectaculaire les lieux de vie, empêchant leur pleine utilisation et entraînant certains dangers, dont l’incendie est le représentant le plus redouté. Ces situations suscitent du dégoût, du rejet et construisent une barrière épaisse faite d’odeurs et d’horreur entre le sujet et les interlocuteurs possibles.
Ce syndrome apporte son lot de questions pragmatiques, notamment celle de l’incurie dans les lieux de vie, les interventions possibles de la part des propriétaires ou responsables, et aussi celle de l’absence de demande d’aide de la part du su-jet présentant ce syndrome. Les interlocuteur·rice·s se retrouvent assez souvent démuni·e·s face à ces personnes qui leur donnent l’impression d’être totalement réfractaires à leurs efforts. Face à cet aspect particulier, nous pouvons nous interroger à propos du moment où le syndrome de Diogène deviendrait (ou non) un problème à régler. Attendre ou intervenir ? Telle est la question…
Sous cette apparence commune trouverait-on un cadre clinique ou diagnostique commun ? Rien n’est moins sûr. Nous pouvons ainsi retrouver, dans le champ clinique et psychiatrique, plusieurs propositions d’interprétation de ce phénomène qui n’atteint pas forcément que des personnes âgées.
Il n’y a donc pas une seule définition univoque de ce syndrome. Nous verrons alors ce que ces propositions différentes viennent apporter à la compréhension du dit Syndrome de Diogène, ce qu’elles arrivent à organiser dans ce champ et ce qu’elles introduisent en termes de conseils pratiques, quand il y en a effectivement.
Objectifs
A l’issue de la formation, les stagiaires seront en mesure d’adapter leur intervention et d’orienter leur pratique en fonction des éléments et des outils apportés dans le cadre de la formation (réseau de soins psychologique et/ou psychiatrique : vers où orienter et quand – si cela est possible).
Public
Tou·te·s les professionnel·le·s qui interviennent auprès de personnes fragilisées ou qui se rendent sur le lieu de résidence ou d’hébergement des personnes : assistant·e·s sociaux·ales, CESF, travailleurs·es sociaux·ales, éducateur·rice·s, gardien·ne·s, gestionnaire de cas, équipes de soin à domicile, équipes de proximité des bailleurs sociaux, aides à domicile, chargé·e·s d’accompagnement vers le logement, bénévoles associatif·ve·s, etc.
Prérequis
Avoir une pratique effective auprès de publics en vulnérabilité psychique ou sociale.
Date
13 novembre 2024 de 9h30 à 17h30
Coûts par participant·e
Adhérents : 150 €
Non-Adhérents : 200 €
21 novembre 2024
19 novembre 2024
15 novembre 2024