27 juin 2024
19 novembre 2019
Alors que le pays célèbre le 30ème anniversaire de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant ce 20 novembre, les associations de solidarité constatent sur l’ensemble du territoire une dégradation de la situation des femmes et des familles avec enfants à la rue ou vivant dans des habitats précaires. Ainsi, à Paris, chaque soir, 700 enfants en famille sollicitent le 115 sans obtenir d’hébergement et vivent à la rue ou dans des habitats précaires. La situation est également dramatique en Seine-Saint-Denis avec chaque jour 160 enfants sans solution et plus de 5000 enfants hébergés à l’hôtel, dont la moitié ont moins de 3 ans.
Faute d’hébergement pérenne et d’accès au logement, 20 000 mineurs-es sont actuellement hébergés à l’hôtel en Ile-de-France, dans une situation de précarité extrême. Leurs besoins fondamentaux tels que l’accès aux soins, à une alimentation équilibrée, à la scolarité, aux loisirs, n’y sont pas satisfaits, laissant alors parfois des enfants séparés de leur famille du fait de l’inadaptation des solutions d’hébergement. La situation de ces enfants, contraints de dormir dans la rue ou dans des abris de fortune est intolérable !
Trop souvent, des femmes venant d’accoucher sont remises à la rue avec leur nouveau-né. Partout, des familles dont la demande d’asile n’a pas abouti sont contraintes de quitter leur lieu d’hébergement sans qu’aucune solution de relogement – en pleine trêve hivernale – ne leur soit proposée. A Marseille, depuis plusieurs mois, des centaines de mineur·e·s non accompagné·e·s dorment dans un squat en raison de la saturation du dispositif départemental de protection de l’enfance.
Cette situation indigne de la France, 6ème puissance économique mondiale et signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant, provoque des drames. Ainsi le 4 novembre dernier à Paris, une femme demandeuse d’asile, enceinte de jumeaux, a perdu l’un d’eux après un accouchement d’urgence à cinq mois de grossesse. Alors que les médecins lui avaient prescrit un alitement permanent, elle a passé six semaines à la rue, faute d’avoir pu être prise en charge dans une structure d’hébergement. Ce cas n’est pas isolé, le Collectif des morts de la rue ayant recensé le décès de 8 mineurs-es à la rue en 2019.
Face à cette crise humanitaire, nous demandons à l’Etat et aux Départements d’engager un plan d’urgence d’ouverture de places d’hébergement pérennes et de logements accessibles, avec un accompagnement, pour qu’aucun enfant ne soit contraint de dormir à la rue. Nous demandons que soit clairement introduit dans la loi, à côté du principe d’inconditionnalité de l’accueil, un droit à l’unité familiale. Nous demandons que les structures d’hébergement soient adaptées à l’accueil des enfants et de leur famille et que les droits fondamentaux à une vie digne, à la protection, à l’éducation de tous les enfants, quel que soit leur lieu de vie, soient garantis. Enfin, nous continuerons à défendre l’accès à un titre de séjour des familles hébergées permettant leur accès au logement et à l’emploi. La République a le devoir de garantir un avenir à tous ses enfants et la pleine effectivité de leurs droits.
Fédération des acteurs de la solidarité
Centre d’Action Sociale Protestant
Fondation Abbé Pierre
Fondation Armée du Salut
Enfants présents FIT, la Maison des femmes de Saint Denis et le CIDFF de Paris
Emmaüs Solidarité
Equalis
Ligue des droits de l’Homme
Hors la rue
Interlogement 93
Samusocial de Paris
Unicef France
Fédération des acteurs de la solidarité : Audrey-Jane Baldi ; audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org ; 06.17.80.03.52
Centre d’Action Sociale Protestant : Sandrine Poutonnet ; sandrine.poutonnet@casp.asso.fr ; 06.70.57.64.26
UNICEF France : Carine Spinosi ; cspinosi@unicef.fr ; 01.44.39.17.49
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A l’occasion de cette journée, la Fédération des acteurs de la solidarite s’est également associée à 30 associations et collectifs réunis dans la Dynamique de la convention aux actes afin d’obtenir des engagements des pouvoirs publics !
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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