21 novembre 2024
2 septembre 2013
Annoncée dans la cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, la “garantie jeunes” va être officiellement lancée cet automne dans dix territoires pilotes. Explications sur ce dispositif et le lancement de son expérimentation.
La “garantie jeunes”, c’est quoi ?
Le public cible prioritaire de cette “garantie jeunes” vise les jeunes « NEET » c’est-à-dire les jeunes de 18 à 25 ans qui ne sont ni en emploi ni en formation ni scolarisés. Cependant, ces derniers pourraient bénéficier de cette garantie en cas de risque de rupture de parcours ou de fragilité particulière et ce dès 16 ans.
La garantie comprend deux volets : un volet accompagnement et un volet ressources.
Le premier volet repose essentiellement sur les missions locales chargées d’accompagner les jeunes en mettant en œuvre la méthode dite de la « médiation active ». Le volet ressources consiste en une allocation d’un montant fixe équivalent au RSA.
Cette “garantie jeunes” fonctionnera sur un mode contractuel entre le jeune et la mission locale. Le contrat contiendra les obligations auxquelles le jeune s’engage, à défaut de quoi la garantie pourra être suspendue. La mission locale s’engageant à organiser un accompagnement continu, sans rupture au travers de deux actions principales : la remobilisation immédiate du jeune et la médiation active pour démultiplier les opportunités de mise en relation avec les entreprises. Le contrat sera d’un an renouvelable.
Une commission multi-acteurs, présidée par l’Etat et composée de représentants de l’Etat et du conseil général, de membres pertinents en matière d’insertion des jeunes désignés par le préfet et des associations de solidarité par exemple, aura pour mission de repérer les jeunes, de valider l’entrée des jeunes dans le dispositif, leur sortie ou la suspension de la garantie.
Un projet de territoire structuré devra être mis en place, signe d’un partenariat fort entre les acteurs de l’insertion des jeunes autour de trois axes :
Lancement de l’expérimentation
Le lancement à l’automne de l’expérimentation de la garantie jeunes a été confirmé par le premier ministre.
Une première phase pilote débutera dès l’automne 2013 sur 10 territoires :
Cette première phase pourra concerner jusqu’à 10 000 jeunes.
Une seconde phase débutera en 2014 et pourra concerner 20 000 jeunes de plus soit 30 000 jeunes au total.
Les 10 territoires pilotes de cette seconde phase sont :
Ces territoires pilotes incluent environ 35 missions locales. La généralisation de ce dispositif est prévue pour 2016, après réalisation d’une évaluation, en vue de toucher 100 000 jeunes par an.
Positionnement de la FNARS
Nous avons eu l’occasion de pointer un certain nombre de limites de ce dispositifs et de points de vigilance (voir les notes produites par la FNARS ci-dessous).
Nous avons demandé la poursuite des travaux de ce groupe de travail en vue d’une refonte et d’une mise en cohérence de l’ensemble des aides existantes et de l’élaboration d’une véritable politique publique de la jeunesse. Par ailleurs, une évaluation qualitative, incluant la participation des jeunes, sera nécessaire avant généralisation du dispositif.
Mise en oeuvre : enjeux pour le réseau
Nous attendons et demandons au Gouvernement des éléments d’informations plus précis non seulement sur les critères de sélection des territoires pilotes choisis (parmi les 35 dossiers déposés) mais également en termes de calendrier, d’implication des associations sur les territoires, d’évaluation, de participation des jeunes. Tous ces éléments seront questionnés lors d’une rencontre qui doit être fixée entre la FNARS, l’UNML, la CNAJEP et le FFJ (organisations ayant participé au groupe de travail préparatoire à la garantie jeunes) avec le cabinet du Premier ministre.
La présence importante des jeunes au sein de nos structures est une préoccupation majeure. Il est important de nous mobiiser sur les territoires afin de :
21 novembre 2024
19 novembre 2024
15 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite