19 décembre 2024
10 décembre 2012
La commission nationale consultative des droits de l’homme vient de rendre un avis sur le projet de loi en cours de discussion au parlement sur la création d’une retenue administrative et la suppression du délit de solidarité pour les étrangers en situation irrégulière sur le territoire français. Sa position sur le délit de solidarité doit être soulignée. Elle a d’ailleurs été reprise dans une note de la FNARS à l’attention du rapporteur du projet de loi au Sénat.
L’aide au séjour irrégulier d’un étranger en situation irrégulière par des associations respectant le principe d’accueil inconditionnel, malgré la modification de la loi en 2011 (loi BESSON) peut encore faire l’objet de poursuites pénales[1] . Aujourd’hui, les associations doivent prouver que l’acte qui leur est reproché lorsqu’elles viennent en aide aux étrangers en situation irrégulière était « face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la personne de l’étranger ». Les termes de la loi sont assez peu précis et laissent une possibilité d’interprétation de la part des autorités judiciaires leur donnant l’occasion encore aujourd’hui d’exercer des pressions sur les associations ou toute personne qui viendraient apporter une aide désintéressée. Dans un précédent avis en 2009, la CNCDHpréconisait déjà l’inversion du dispositif existant, pour que « le bénéfice de l’immunité soit de principe et la poursuite de l’infraction l’exception, ou, à tout le moins, pour que l’immunité ne soit pas limitée à la seule aide au « séjour » irrégulier ».
Le projet de loi sur le délit de solidarité qui est en cours de discussion au parlement, élargit les cas d’immunités. Ne pourront plus faire l’objet de poursuites : « toute personne physique ou toute personne morale sans but lucratif portant assistance aux étrangers et leur fournissant des prestations de restauration, d’hébergement ou de conseils juridiques, lorsque l’aide désintéressée que cette personne physique ou morale peut apporter dans ce cadre n’a d’autre objectif que d’assurer des conditions de vie dignes et décentes à la personne de nationalité étrangère en situation irrégulière ».
La CNCDH regrette que sa proposition d’inversion du dispositif n’ait pas été retenue dans le projet de loi. De plus, elle craint qu’énumérer une liste d’actions qui ne pourra faire l’objet de poursuites pénales soit restrictive et « risque encore d’exposer certaines personnes fournissant une assistance à des étrangers en situation irrégulière à des poursuites ».
C’est pour cela qu’elle propose de créer « une immunité pour toute personne physique, ou toute personne morale sans but lucratif portant assistance aux étrangers, lorsque l’aide désintéressée que cette personne peut apporter n’a d’autre objectif que d’assurer des conditions de vie dignes et décentes à la personne de nationalité étrangère en situation irrégulière ».
La position de la FNARS reprend cette analyse. La FNARS a d’ailleurs envoyé une note d’observation à l’attention du rapporteur du projet de loi afin de faire valoir cette position.
[1] art. L622-4 code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile
19 décembre 2024
19 décembre 2024
19 décembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite