21 novembre 2024
16 février 2023
Le constat est sans appel, le sexisme ne recule pas en France. Au contraire, il progresse dans certaines de ses manifestations les plus violentes.
Ce rapport s’appuie sur les résultats du « Baromètre sexisme » mené avec l’Institut Viavoice, auprès de 2500 personnes interrogées, et fait état des perceptions de l’opinion face aux inégalités entre les femmes et les hommes, évalue le degré de sexisme de la population, mesure l’adhésion aux outils existants de lutte contre le sexisme et restitue le degré de sexisme de la population.
Cinq ans après #MeTOO, le Haut Conseil à l’Egalité dresse un bilan alarmant quant à la progression du sexisme en France. Alors que les inégalités entre les femmes et les hommes sont majoritairement reconnues et dénoncées par l’opinion publique, que le gouvernement a érigé en « Grande cause » du quinquennat la lutte contre les violences faites aux femmes, celles-ci continuent de progresser dans ces formes les plus violentes. Ce paradoxe entre conscience et vécu, déjà opérant lors de la précédente édition du Baromètre Sexisme du HCE, est un des grands enseignements du sondage.
93% des femmes interrogées font état d’une inégalité de traitement structurelle à la société française, que cela soit au travail, dans l’espace public et privé, à l’école…
Les femmes continuent d’être surreprésentées dans les métiers « genrés », notamment du soin, et subissent des conditions de travail dégradées et aux horaires atypiques. Pour 37 % des femmes interrogées, celles-ci affirment que les discriminations sexistes subies dans leurs choix d’orientation professionnelle, sont les résultantes du métier qu’elles ont aujourd’hui.
Concernant les violences sexistes et sexuelles, le constat est alarmant : entre 2020 et 2021, le nombre de victimes de violences conjugales a augmenté de 21%, et on dénombre 20% de plus de victimes de féminicides conjugaux [1].
La résultante est que 9 femmes sur 10 anticipent les actes et les propos sexistes des hommes et adoptent des conduites d’évitement et 8 femmes sur 10 ont peur de rentrer seules chez elles le soir.
55% d’entre elles renoncent à sortir et faire des activités seules, à s’habiller comme elles le souhaitent (52 %), veillent à ne pas parler trop fort ou hausser le ton (41 %), ou encore censurent leur propos par crainte de la réaction des hommes (40 %). Près d’une femme sur 5 (18 %) a des difficultés à prendre la parole au sein d’un groupe.
Des réflexes encore très sexistes de la part des hommes
Selon le Baromètre sexisme, les hommes adoptent bien trop souvent des comportements sexistes et misogynes et n’ont pas conscience des inégalités entre les femmes et les hommes :
Les hommes âgés de 65 ans sont plus conservateurs que les jeunes hommes :
Mais c’est parmi les hommes de moins de 35 ans, qu’est observé un ancrage plus important des clichés « masculinistes » et une plus grande affirmation d’une « masculinité hégémonique» :
A la lecture des témoignages, le Haut Conseil à l’Egalité alerte sur l’importance de tenir compte des résultats concernant les hommes et les spécificités générationnelles et sociales à l’œuvre chez eux, pour apporter une réponse adaptée afin de combattre le sexisme à tous les stades de ce continuum.
Les réponses et les moyens pour lutter contre le sexisme sous toutes ses formes sont insuffisants et inopérants.
Le manque de confiance à l’égard des institutions et des politiques pour prévenir et lutter contre les actes et violences sexistes est profonde, selon les résultats du baromètre. La responsabilité institutionnelle et politique est désignée par une partie de la société qui demande une plus forte prise en compte et davantage d’actions concrètes.
Le constat est sans appel, seulement un quart de la population française juge efficace l’action des pouvoirs publics, pire encore 27 % seulement considèrent que les pouvoirs publics font tout ce qu’il faut pour lutter contre le sexisme, 25 % qu’ils font tout ce qu’il faut pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles et 25 % contre les féminicides.
Les menaces sérieuses de recul des droits des femmes partout dans le monde nécessite une intervention plus importante des pouvoirs publics à la hauteur des enjeux qui sont posés.
Le Haut Conseil à l’Egalité propose un plan d’urgence massif et des pistes d’amélioration pour des pouvoirs publics plus performants
[1] Les violences conjugales enregistrées par le Ministère de l’Intérieur en 2021
21 novembre 2024
19 novembre 2024
15 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite