27 juin 2024
6 février 2024
La période que nous traversons est difficile. Notre pays, comme d’autres en Europe et dans le monde, est traversé par des fragmentations importantes, sociales, culturelles, identitaires, générationnelles, écologiques, etc. La cohésion sociale et les solidarités sont menacées par des choix ou des non-choix politiques. Les politiques publiques sont orientées vers des approches de court terme au détriment de l’investissement social durable. Elles sèment l’indignité pour les personnes comme pour celles et ceux qui les accompagnent.
Lorsque la société se met en danger, le travail social est menacé. Alors qu’il est précisément plus indispensable que jamais.
Depuis 10 ans, les diagnostics sur la situation du travail social se sont multipliés, toujours plus alarmistes. Le constat est sans ambiguïté : invisibilisation de ces métiers occupés très largement par des femmes, crise d’attractivité qui se pérennise et se généralise, poids de la bureaucratisation, enjeu majeur de revalorisation et nécessité d’une évolution des conditions de travail. Nous connaissons toutes et tous les tentations sur lesquelles débouchent ces impasses et impossibilités d’agir : le découragement sous le poids des contraintes accumulées, qui nous éloignerait pourtant des nécessités de l’action auprès des plus fragiles ; la radicalisation sous l’effet de légitimes colères, qui nous empêcherait pourtant de comprendre la société et agir en conséquence.
Le travail social est à la croisée des enjeux sociaux et de transformation écologique, il est au cœur de la société. Notre projet fédéral adopté en juin 2022 indique « Notre Fédération entend poursuivre et amplifier sa mobilisation pour mettre rapidement un terme à la crise du travail social, obtenir sa valorisation, sa promotion, son accompagnement, et aboutir au respect de l’expertise des professionnel·les et à l’acceptation de leur utilité sociale auprès de toute la société…Les combats pour la solidarité supposent de donner du pouvoir agir aux personnes en précarité, aux travailleurs sociaux, aux bénévoles et aux associations ».
Pour mettre en œuvre cette orientation, la Fédération des acteurs de la solidarité vous propose de venir à Nancy les 24 et 25 septembre 2024 lors de journées consacrées au travail social, afin de poser, interroger, partager ce que nous vivons toutes et tous, comme travailleuses sociales et sociaux, personnes accompagnées, acteurs associatifs professionnels et bénévoles, plongé.e.s au cœur des dynamiques et des contradictions de la société : vos avancées, vos difficultés, vos envies, vos colères.
Pour chercher ensemble, en lien avec les travaux du Livre Blanc du Haut Conseil du Travail Social, dans la diversité de nos domaines d’intervention et de pratiques, des éléments de réponse à la question qui nous occupe : quelle est la place et le futur du travail social dans notre société ?
C’est un autre avenir pour le travail social et la solidarité dans notre pays que nous vous invitons à venir imaginer et construire les 24 et 25 septembre à Nancy. Un avenir de reconnaissance, de confiance, de transformation apaisée.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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