27 juin 2024
18 février 2019
A Paris, pour la seconde année consécutive, dans la nuit du jeudi 7 au 8 février, plus de 2 000 personnes réparties en 360 équipes composées de travailleurs sociaux et de bénévoles ont parcouru les rues pour compter les personnes dormant dans les rues.
Cette année, 3 622 personnes sans abri ont été comptabilisées, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière à périmètre constant, alors que 2500 places supplémentaires ont été ouvertes. Des recensements similaires ont eu lieu à Grenoble et Metz quand Rennes s’y attèlera à la fin du mois. Le développement de ces opérations de comptage mène à un constat : les personnes sans-abri sont l’angle mort de la statistique publique. A ce jour, aucun suivi quantitatif et qualitatif des personnes sans abri n’est effectué de manière exhaustive dans un cadre méthodologique rigoureux.
Ces opérations de comptage organisées par les villes doivent être encouragées car elles donnent de la visibilité à la grande exclusion tout en encourageant l’engagement citoyen. Mais elles ne suffisent pas à comprendre les processus qui mènent les gens à la rue et les moyens pour les en faire sortir. Ce dont les acteurs de la solidarité ont besoin, c’est une enquête nationale exhaustive de l’Insee, comme celle de 2012. Depuis cette enquête, 7 ans ont passé et les 143 000 personnes sans domicile recensées à l’époque ont certainement vu leurs rangs grossir et leurs situations se dégrader. Femmes seules, personnes en situation de prostitution, souffrant de problèmes psychiques, victimes de violences ou de la traite des êtres humains, mineurs non-accompagnés, familles, personnes vieillissantes, sans compter l’impact de la crise de l’accueil des personnes migrantes et le grave déficit de places pour les demandeurs d’asile. Le monde de la rue évolue et nous devons savoir comment.
La Fédération des acteurs de la solidarité a demandé, avec d’autres organisations, au ministère du Logement un nouveau recensement des sans-abris par l’Insee. Ces derniers ont refusé « pour des raisons budgétaires ».
Si un recensement par l’Insee des personnes sans-abris nous permettrait d’en savoir plus sur le nombre de personnes dans cette situation et leur quotidien, il permettrait surtout de faire correspondre les politiques publiques aux réalités de la rue et ainsi d’investir justement tout en se prémunissant de dépenses inconsidérées dans des mises à l’abri indignes ou des accompagnements inadaptés.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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