21 novembre 2024
24 mai 2019
Après Bristol et Bologne, troisième et dernière session du programme Erasmus + Mobiles pour l’emploi, à Amsterdam, du 20 au 24 mai !
L’objectif ? Une visite d’étude pour identifier les pratiques de coopération et de transversalité d’un territoire en faveur de l’accès à l’emploi.
Concrètement ? Une équipe de huit professionnels du réseau en immersion auprès des acteurs de l’inclusion à Amsterdam : la municipalité, une universitaire, la fondation De Omslag (réseau de structures), des entreprises sociales, des coopératives.
L’immersion a débuté dès l’arrivée à la « Villa Buitenlust », une maison d’hôte à vocation sociale, alliant résidence hôtelière et accueil de jour, dans un cadre bucolique.
Ce mardi 21 mai fut une première journée de présentation du contexte politique, marqué par la loi de 2015 modifiant en profondeur la structuration du secteur de l’inclusion : ce sont les municipalités qui organisent et financent l’accompagnement des personnes sans emploi. Nous avons noté que le faible taux de chômage du pays induit une concentration des politiques sociales sur les publics les plus éloignés de l’emploi, quelle que soit leur situation (sans abris, troubles psychiques, situation de handicap…)
La journée s’est poursuivie par la visite d’entreprises sociales, en compagnie de nos référentes sur place, de la fondation De Omslag : Colors giftshop, Oud West, Recycle, Gallerie d’art Beeldend Gesproken.
Le mercredi 23 mai, Nienke Boesveldt, chercheuse à l’université d’Utrecht, nous a présenté une partie de ses travaux de recherche sur le changement culturel pour les différentes parties prenantes induit par la loi de 2015. Nous avons été particulièrement sensibles à sa méthodologie de terrain : ce sont des binômes étudiant-personne concernée qui vont à la rencontre des bénéficiaires de cette loi et recueillent leurs témoignages. Cette proximité et cette démarche d’enquête « pair » favorisent la confiance et la qualité des échanges, en impliquant les personnes concernées par l’objet de recherche.
L’après-midi, nous avons découvert le projet « Amsterdam Underground » par De regenboog Groep. Il s’inspire d’une initiative née à Utrecht dont l’objectif était de faire changer le regard sur les personnes en situation de grande précarité en leur proposant de devenir guides et de présenter leur vie dans la rue. Cette activité leur permet de valoriser et développer leurs connaissances sur la ville et son histoire. Mais également de redonner confiance, énergie et stabilité aux guides en leur proposant une activité régulière en lien avec le public.
A Amsterdam, ces visites guidées se sont professionnalisées années après années grâce à l’engagement des guides et De Regnboog Groep. C’est ainsi que Michel,ancien sans-abri et ancien toxicomane, devenu guide touristique du quartier au sein du projet « Amsterdam Underground »nous a présenté son parcours et le développement de la ville depuis les années 60.
Ce projet est en voie de s’autonomiser sous forme de coopérative, gérée par les guides. Une belle découverte !
Le jeudi 24 mai, nous avons été reçus au « 50/50 Workcenter » de l’Armée du Salut, comprenant notamment un restaurant social qui propose aux personnes accompagnées une formation qualifiante en restauration, et donc un tremplin vers l’économie classique. A Amsterdam, la plupart des parcours d’accompagnement sont illimités, contrairement à nos CDDI. On ne parle pas d’emploi mais d’activité, dont le volume est adapté aux capacités de la personne, et sans limite dans le temps. Le travail d’accompagnement y est davantage social, l’aspect professionnel étant réalisé par des « joab coachs » rattachés à la municipalité.
La journée – et le séjour – se sont achevés autour d’un repas érythréen au « Beautiful Mess », restaurant social employant des réfugiés, installé dans une ancienne prison… lieu improbable !
Le temps est maintenant venu pour nous de capitaliser ces expériences, et de construire le guide pratique sur les dynamiques territoriales de coopération vers et dans l’emploi, inspiré des séjours à Bologne, Bristol et Amsterdam.
Alexandra, Coline, Damien, Emmanuelle, Evelyne, Julien, Mélanie, Romain
21 novembre 2024
19 novembre 2024
15 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite