27 juin 2024
30 octobre 2018
©AnthonyJean
Après l’annonce du retrait imminent du pavillon de l’Aquarius par le Panama, nous nous sommes organisés pour trouver des solutions et mobiliser les citoyens. Néanmoins obtenir un autre pavillon cela prend beaucoup de temps car chaque pays dispose de critères et de réglementation qui diffèrent sur les plans administratif, juridique, technique et social notamment, qui doivent à la fois correspondre au type de bateau, aux exigences de son affréteur (Jasmund Shipping) et à sa mission. Nous étudions toutes les possibilités et nous avons des pistes que nous ne pouvons pas citer, mais nous sommes confiants que la situation se débloque et nous permette de repartir sauver des vies en mer.
Cela ne s’est jamais vu dans l’histoire récente de la marine de se faire dépavilloner deux fois de suite, surtout pour un navire qui a toujours respecté scupuleusement le droit maritime international et toutes les conventions… Ce qui nous a été reproché dans la première situation avec Gibraltar est d’être enregistré pour des opérations scientifiques et de faire du sauvetage maritime, alors que c’est non seulement un droit mais une obligation que de secourir une personne ou une embarcation en détresse, et ce, pour tous les navires, peu importe leur vocation ! Pour le Pavillon panaméen, les raisons évoquées étaient clairement liées aux pressions politiques exercées par l’Italie pour nous empêcher d’opérer.
Pour faire rapidement un retour historique, les associations ont dû commencer à gérer le sauvetage en mer à la fin de « Mare Nostrum », et suppléer aux actions des Etats. Jusqu’à récemment, la surveillance et la coordination des sauvetages dans les eaux internationales entre le Libye et l’Italie (qui commencent à partir de 45 km à partir des côtes) étaient confiées au Centre de coordination des sauvetages en mer italien (MRCC Rome). La situation a basculée quand il y a eu transfert de cette responsabilité à la Lybie à l’été 2018. Cette situation n’était en fait que l’aboutissement logique de la Déclaration de Malte en février 2017 où les Etats européens entérinaient le financement et la formation des garde-côtes libyens afin d’externaliser les frontières. Pour nous la situation s’est complexifiée avec des garde-côtes libyens qui ne coordonnent plus la zone et se contentent d’interceper les embarcations en détresse, qui sont ramenées en Libye…. Ce qui est en contradiction avec le droit maritime international qui prévoit de ramener tout rescapé dans un port « sûr », et inhumain au regard des situations de violence que fuient ces rescapés échappés des centres de détention libyen, de l’urgence et de la détresse dans lesquelles sont les personnes. Nous avons alerté plusieurs fois sur la gravité de cet accord et de ces pratiques. Cela a eu un impact négatif sur nos relations avec le gouvernement Italien qui a fait pression sur les pays pour le retrait de notre pavillon.
La pétition compte aujourd’hui 258 000 signataires (au jeudi 25 octobre) et nous ne lâcherons pas, la mobilisation continue. Une mobilisation pour sensibiliser sur la situation et montrer le soutien indéfectible de la société civile : il ne faut pas oublier que SOS MEDITERRANEE est née d’une initiative citoyenne. La pétition se veut également européenne afin de demander à tous les Etats d’Europe de trouver une solution concertée pour l’Aquarius et le sauvetage en mer.
En plus de cette pétition il y a eu une véritable vague Orange le samedi 6 octobre avec des marches et des mobilisations citoyennes organisées dans 71 villes (des mobilisations partout en France mais également à Palerme et Berlin), avec environ 40 000 citoyens mobilisés. Parmi eux des personnalités comme l’humoriste Charline Vanhonaecker, l’écrivain Daniel Pennac ou encore l’acteur Charles Berling ont tenu à montrer leur soutien pour que l’Aquarius continue sa mission de secours humanitaire.
Le message a été passé et entendu, nous espérons maintenant qu’il provoquera les bonnes décisions.
©AglaeSimonet
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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