27 juin 2024
26 octobre 2020
Cette année, l’instruction du gouvernement relative à la campagne hivernale 2020-2021 a été publiée le 17 octobre et prévoyait d’anticiper l’ouverture des places dès le lendemain, soit dimanche 18 octobre. Une décision que les associations ont salué, bien qu’aucune précision n’ait été donnée quant au nombre de places ouvertes, et que la date de la trêve des expulsions locatives soit restée au 31 octobre.
Ce manque d’anticipation complique le travail des associations qui doivent gérer dans l’urgence tout ce qu’implique l’avancement de la période hivernale en matière de foncier, recrutement d’intervenant.e.s sociaux.ales, mise en œuvre, etc. Une meilleure anticipation rendrait pourtant le pilotage de l’État plus facile, et les associations et les personnes sans-abri pourraient compter sur des dispositifs hivernaux adaptés aux besoins.
Dans son introduction, l’instruction reprend des éléments chiffrés, indiquant qu’au 13 octobre, 28 000 places d’hébergement d’urgence sont restées ouvertes sur les 30 000 ouvertes depuis le début de la période hivernale précédente, puis pendant la crise sanitaire. L’instruction donne confirmation que les 28 000 places resteront ouvertes jusqu’au 31 mars prochain, laissant supposer des remises à la rue à cette date. Au regard des impacts manifestes de la crise sanitaire sur les personnes sans-abri et du peu de visibilité quant à son évolution, la Fédération s’oppose à cette possibilité de fermeture de places à cette date.
Cette étape cruciale de mise en œuvre du plan hiver aurait dû être anticipée mais sur le terrain, de nombreuses DDCS n’ont pas organisé de réunions permettant notamment cette identification des places, et une bonne coodination entre l’Etat et ses services déconcentrés.
L’instruction demande de privilégier d’autres sites que les gymnases ou les lieux collectifs au regard de la crise sanitaire sans toutefois évoquer les alternatives à ces lieux souvent utilisés lors de la période hivernale.
Aucune indication ne figure sur le seuil minimum de qualité des places, l’accompagnement social, le financement des places ou leur nombre. La Fédération s’inquiète également de l’absence de précision sur l’adaptation des places pour les femmes sans abri et des conditions de mixité des lieux qui ouvriront.
La Fédération ne peut qu’encourager la notion “évaluation sociale, médicale et psychique systématique pour chaque personne mise à l’abri” mentionnée dans l’instruction. Cependant, dans les appels à projets des années précédentes, rien n’apparaissait sur la qualification nécessaire des professionnel.les qui seront engagé.es. Par conséquent, nous pouvons craindre que l’accompagnement ne soit pas ou peu financé sur ces places, limitant de fait ces possibilités d’évaluation.
La fédération demande des objectifs chiffrés et territorialisés de relogement des personnes en sortie des structures hivernales, ou rencontrées par les équipes de la veille sociale, qui permettent d’anticiper dès à présent la sortie de l’hiver.
Enfin, seul le contingent préfectoral de logements sociaux est mentionné, interrogeant sur le rôle des autres contingents et de leurs obligations légales.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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