22 novembre 2024
5 août 2022
Afin de faciliter l’accès aux services publics, des maisons France services ont été créées depuis deux ans : elles étaient au nombre de 2197 en avril 2022 – en majorité portées par des collectivités territoriales (64%), La Poste (18%) et le réseau associatif (15%) – et avaient enregistré 3,5 millions de demandes en 2021. En complément, cent-six bus France services ont été déployés. Des chiffres qui démontrent « l’intérêt indéniable » de ce dispositif qui réside « dans la proximité et la dimension « humaine » de l’accompagnement apporté aux usagers dans un contexte de numérisation de la société et de développement des plateformes téléphoniques excluant une partie de la population de l’accès aux services publics », estiment les sénateurs dans leur premier bilan des maisons France services.
Si l’objectif initial était d’en implanter une à moins de trente minutes du domicile de chaque usager, celui-ci a été perdu de vue. Aussi, les sénateurs recommandent-ils d’en créer « dans chaque petite centralité, autrement dit dans chaque bourg centre jouant un rôle de pôle de services pour le bassin de vie environnant ». Ils préconisent aussi d’accentuer leur implantation dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et de proposer, dans les territoires ruraux, une offre de transport en commun à la demande pour faciliter leur accessibilité. Du côté de l’animation du réseau des maisons France services, le rapport constate de fortes variations selon les départements qui dépendent du degré d’implication des préfectures. C’est pourquoi la mise en place du réseau d’animateurs départementaux de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (chargé du pilotage du dispositif) en vue de soutenir les préfectures dans cette tâche « semble aller dans le bon sens ». En outre, élaborer un cadre commun d’animation du réseau à l’échelle départementale devrait contribuer à uniformiser l’action des préfectures.
Côté financement, l’Etat y participe à hauteur d’un forfait annuel de 30 000€ par maison. Une participation devenue insuffisante au regard du coût de fonctionnement annuel moyen de 110 000€, l’essentiel pesant sur les collectivités territoriales, relèvent les sénateurs, préconisant donc de la porter à 50 000€ par maison au minimum.
Le rapport constate par ailleurs que le cadre national de formation des agents est « encore très limité et insuffisamment opérationnel » . Il convient donc de renforcer cette formation en la portant à neuf jours au minimum (contre cinq jours), en développant le contenu de la partie « métiers » et en organisant des sessions d’immersion chez les partenaires (La Poste, les services fiscaux, le Défenseur des droits…), soulignent les sénateurs. Qui, au passage, invitent à « limiter le recours à des contrats de courte durée ou des services civiques ».
Signalons enfin que les conseillers numériques adossés aux maisons France services – au nombre de 2441 en 2022 – jouent un « rôle essentiel en faveur de l’inclusion numérique et doivent absolument être pérennisés », selon les sénateurs. Mais ceux-ci s’inquiètent de l’avenir du dispositif dans la mesure où aucun crédit n’a été prévu au-delà de 2022.
Rapport d’information n°778 du Sénat sur le premier bilan du financement des maisons France services – Disponible sur http://www.senat.fr/rap/r21-778/r21-7781.pdf
22 novembre 2024
21 novembre 2024
19 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite