15 novembre 2024
29 octobre 2018
Le Parlement étudie actuellement le Projet de loi de finances présenté par le gouvernement.
L’accompagnement social des personnes prostituées est financée par deux budgets principaux :
En 2018 nous regrettions la baisse de l’action 15 du BOP 137, portant sur l’accompagnement des victimes de traite et de prostitution, qui était passé de 6,8 millions d’euros de crédits d’engagement à 5 millions d’euros, réduisant notamment les crédits de l’AFIS (aide financière à l’insertion sociale et professionnelle) ainsi qu’une part des financements déconcentrés accordés aux associations. Une politique contradictoire avec la mise en place du nouveau dispositif d’accompagnement social qu’est le parcours de sortie de la prostitution et d’insertion sociale et professionnelle qui a besoin de moyens pour se déployer de manière satisfaisante.
C’est malheureusement la même logique qui prévaut sur le PLF 2019, qui entérine la baisse des crédits déconcentrés de 2018 et continue de réduire les crédits de l’AFIS de 3 millions d’euros à 2 millions d’euros. Le gouvernement justifie cette baisse, par le nombre plus faible qu’attendu de personnes bénéficiaires de l’AFIS. Plusieurs arguments peuvent être opposés à cette logique :
Au delà de la faiblesse des montants en jeu au regard du budget de l’Etat et de l’ampleur du phénomène prostitutionnel en France, il semble pour le moins contradictoire qu’entre 2017 et 2019 le budget de l’Etat consacré à cette politique baisse de plus de 30% alors même que cette période correspond à celle de la mise en place d’un nouveau dispositif d’accompagnement social.
Il serait donc souhaitable que les financements non utilisés de l’AFIS soient rebasculés vers les associations afin de leur donner les moyens d’accompagner davantage de personnes. L’augmentation du financement des associations permettrait également de renforcer la formation des intervenant-e-s sociaux-ales, des policiers et des magistrats ainsi que des autres services de l’Etat afin d’améliorer la protection et la prise en charge des personnes victimes de proxénétisme ou de traite. Il permettrait également de mener davantage d’actions de prévention, notamment en milieu scolaire.
Un second facteur pèse sur les capacités des associations à proposer un accompagnement social global de qualité : la réforme de la tarification des Centre d’hébergement et de réinsertion sociale. En effet, de nombreuses associations agréées sur les territoires sont des Centre d’hébergement et de réinsertion sociale, financés majoritairement par le BOP 177. Or la baisse annoncée de 57 millions d’euros sur ces établissements en quatre ans dont 20 millions dès 2018, risquent d’avoir pour conséquence :
Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’hébergement est déjà le maillon faible du parcours de sortie de la prostitution dans la mesure où les associations agréées ne disposent pas, dans la plupart des cas, de places dédiées à l’accueil des bénéficiaires du parcours et ne peuvent pas toujours les héberger dans leur structure actuelle. Or l’absence d’hébergement est un frein évident à la sortie d’un réseau de prostitution ou à l’arrêt de l’activité prostitutionnelle. C’est d’ailleurs une question qui se pose dans la période préalable au parcours de sortie de la prostitution, dans la mesure où l’on demande aux personnes d’avoir arrêté la prostitution pour entrer dans le parcours de sortie.
15 novembre 2024
14 novembre 2024
12 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite