21 novembre 2024
3 mars 2014
Voté par l’Assemblée nationale en première lecture le 28 janvier, le projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes s’est enrichi de nouvelles dispositions visant la protection des femmes contre toutes les violences.
Initialement, le projet de loi prévoyait sept mesures phares :
Le nouveau texte, qui sera présenté en seconde lecture au Sénat à partir du 17 avril 2014, comporte des évolutions.
Concernant l’ordonnance de protection, une précision est apportée quant à l’attribution par principe du logement conjugal à la victime des violences. Cette dernière doit disposer du logement même si elle a bénéficié d’un hébergement d’urgence. Le texte propose, par ailleurs, une information systématique du procureur de la République par le JAF lorsque les violences sont susceptibles de mettre en danger les enfants.
Surtout, les députés introduisent à l’article 7 la possibilité pour le juge des affaires familiales (JAF) d’autoriser la victime des violences à dissimuler sa résidence et à élire domicile chez une personne morale qualifiée. Suivant cette logique d’anonymat et de protection, une mesure spécifique aux Centre d’hébergement et de réinsertion sociale a également été adoptée par les députés (article 11 bis A du projet de loi). Elle a pour objectif d’exclure la responsabilité pénale des centres d’hébergement qui refuseraient de donner l’adresse des enfants lorsque la victime des violences bénéficie d’une ordonnance de protection avec une mesure de dissimulation d’adresse ou en cas de grand danger.
Afin de faciliter et d’accélérer le relogement des victimes de violences conjugales, le nouveau texte prévoit la prise en compte des ressources de la seule victime pour l’attribution d’un logement social dès lors que l’abandon du domicile conjugal est notifié au JAF ou qu’une attestation de l’avocat indiquant l’introduction d’une instance de divorce est produite. Par ailleurs, des conditions spécifiques de versement des aides du fonds de solidarité pour le logement (Fonds de Solidarité Logement) aux victimes de violences seront déterminées par décret.
Pour les infractions les plus graves (actes de tortures et de barbarie, et homicide volontaire), le texte crée une connexion entre la condamnation pénale et l’autorité parentale. Si cette disposition est adoptée, la juridiction pénale devra automatiquement se prononcer sur le retrait total ou partiel de l’autorité parentale de l’auteur de ces crimes.
Enfin, les députés consacrent légalement le numéro de téléphone national pour l’orientation des femmes victimes de violences et adoptent des modifications relatives au droit au séjour des femmes victimes de violences de nationalité étrangère. En particulier, le nouvel article 14 ter A revient sur les conditions de renouvellement de la carte de séjour temporaire du conjoint de français lorsque ce dernier est victime de violences conjugales. Il propose de supprimer la condition selon laquelle la victime doit être à l’origine de la rupture de la communauté de vie pour obtenir le renouvellement de sa carte.
21 novembre 2024
19 novembre 2024
15 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite