27 juin 2024
16 mai 2022
Consécutive de la mesure 9 des assises de la santé mentale et de la psychiatrie, cette instruction précise l’objectif de pérennisation du recrutement et du renfort de professionnel·les, notamment de psychologues, qui pourront intervenir dans les structures d’accueil, d’hébergement d’urgence et de stabilisation mais aussi de réinsertion sociale.
Quel·les professionnel·les vont être prioritairement recruté·es ?
Les psychologues et infirmier·ère·s en pratique avancée mention santé mentale et psychiatrie. Pour la première année cela sera essentiellement des psychologues.
Quelles missions pour ces professionnel·les ?
Le soutien psychologique et/ou psychosocial des personnes accompagnées par : des consultations individuelles ; des groupes de parole ; des thérapies brèves ; des entretiens etc. Le suivi des personnes par un·e même professionnel·le est privilégié dans un objectif de lien de confiance entre la·le professionnel·le et la personne concernée. Le suivi des personnes ne nécessite pas de facturation à l’assurance maladie, n’est pas limité dans le temps. Il est réalisé en fonction des besoins de la personne, avec une possibilité d’orientation dans le droit commun en accord avec les personnes et en fonction de son état de santé.
La coordination des parcours avec les professionnel·les des établissements sociaux avec les acteur·rices du système de santé dans une logique de parcours de soins
La répartition des missions pourra se faire à raison de deux tiers du temps orienté vers le soutien et l’accompagnement psychologique et un tiers orienté vers de coordination de parcours.
L’instruction précise que les professionnel·les recruté·es n’ont pas vocation à former les professionnel·les du secteur social à la prise en charge des troubles de la santé mental qui peut être assuré par les professionnel·les des EMPP, ou par le biais du développement des formations aux premiers secours en santé mentale
Quels sont les publics concernés / visés ?
Les personnes hébergées en CHU ,CHS et CHRS mais aussi les personnes accompagnées dans les 433 accueils de jour conventionnés avec l’État.
Pour les personnes allophones, le recours l’interprétariat professionnel est indiqué dans l’instruction.
Les personnes hébergées dans le dispositif national d’accueil (DNA) ne sont pas « ciblées de manière prioritaire par cette mesure ». La fédération suivra avec attention l’évolution de la mise en place de cette mesure par rapport à ce point précis.
Quelles modalités de rattachement des professionnel·les au système de santé ?
Les Agences Régionales de Santé (ARS) et les Directions Régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS) sont invitées à identifier les structures d’hébergement prioritaires pour les interventions des équipes de professionnel·les. Les ARS pourront ensuite analyser en fonction des ressources de leur territoire les options en termes de structures qui pourront recevoir des crédits pour le recrutement en privilégiant un rattachement à une structure de soins, sanitaire ou médico-sociale : (Rattachement possible aux EMPP, aux PASS, aux Équipe mobile santé précarité (EMSP), aux structures sociales (qui ne sont pas à privilégier dans l’instruction)
Quel financement de la mesure ?
Cette mesure est financée à hauteur de 10 millions d’euros en 2022, 20 millions en 2023, et 30 millions à l’horizon 2024.
L’instruction est disponible ici (page 221)
Pour toute question vous pouvez contacter Hugo Si Hassen, chargé de mission santé à la Fédération des acteurs de la solidarité
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
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Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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