22 novembre 2024
17 novembre 2014
Dans le cadre de son audition le 6 novembre 2014 par la commission des lois de l’Assemblée nationale, le Défenseur des Droits a publié un avis portant sur le projet de loi sur la réforme de l’asile. Si Jacques Toubon salue certaines avancées et garanties procédurales inscrites dans ce texte, il relève « des contreparties » conduisant à des restrictions « préoccupantes » des droits fondamentaux des demandeurs d’asile (développement de la procédure accélérée et des procédures de rejet des demandes sans examen au fond, création d’un schéma national d’hébergement très directif).
Il rappelle également les manques ou les incertitudes du projet de loi sur des sujets pourtant souvent pointés aussi bien par les associations que dans des rapports parlementaires, notamment la question de la domiciliation, et de la régionalisation du dépôt des demandes d’asile. Il met également en exergue la situation des mineurs isolés étrangers et celle des étrangers demandant l’asile aux frontières et en centre de rétention administrative.
Dans son avis, le Défenseur des Droits préconise ainsi d’importantes évolutions de ce texte qui devrait être soumis au vote des députés à partir du 8 décembre 2014, parmi lesquelles :
Sur le nouveau dispositif d’hébergement directif et contraignant, il rejoint des positions défendues notamment par un collectif d’associations. Il recommande que l’accès aux conditions matérielles d’accueil comportant à la fois un hébergement et un accompagnement social soit garanti à tous les demandeurs d’asile et que la mise en œuvre du schéma national d’hébergement s’accompagne d’une augmentation de l’offre des CADA. Il préconise également que l’orientation des demandeurs d’asile ne conduise pas à les séparer des membres de leur famille déjà présente sur le territoire français, que ceux qui seront hébergés chez un tiers ne soient pas considérés comme ayant refusé l’offre globale de l’OFII et que la suspension ou le retrait des conditions matérielles d’accueil soient limitées à des cas d’une exceptionnelle gravité.
Le Défenseur des Droits annonce, par ailleurs, que l’institution aura une vigilance particulière sur l’élaboration des textes règlementaires d’application après le vote de la loi, notamment sur la question de l’accueil en préfecture les critères d’évaluation de la vulnérabilité et l’allocation aux demandeurs d’asile.
22 novembre 2024
21 novembre 2024
19 novembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite