27 juin 2024
13 mars 2023
Lundi 13 février s’est tenue la Journée Nationale Prostitution, à destination des professionnel.le.s accompagnant les adultes et mineur.e.s en situation de prostitution.
Cette journée a rencontré un franc succès, et témoigne de l’utilité et du besoin pour les professionnel.le.s du secteur social et médico-social, d’échanger et d’être mieux outillé.e.s sur à la fois l’évolution des phénomènes prostitutionnels impactant de fait le travail social, témoigner des difficultés rencontrées pour assurer un accompagnement social global pour répondre aux plus près des besoins des personnes souhaitant sortir de l’activité prostitutionnelle, mais aussi d’alerter sur la hausse du nombre de mineur.e.s et jeunes majeurs en situation de prostitution.
Une politique publique peu financée et une mise en œuvre inégale dans les territoires
A cette occasion, une première table ronde en présence de la Directrice Générale de la FAS, Madame Nathalie Latour, a permis de dresser un état des lieux de la mise en œuvre du volet social de la loi de 2016 et porter des préconisations à destination des pouvoirs publics.
Pour rappel, grâce à la mobilisation de la FAS et ses partenaires spécialisés, « un volet social » fut intégré à la loi du 13 avril 2016, visant à renforcer l’accompagnement des personnes souhaitant sortir de la prostitution, par la création du dispositif Parcours de Sortie de Prostitution et d’Insertion Sociale et Professionnelle (PSP).
Malgré des avancées certaines, les moyens alloués demeurent bien en deçà des objectifs et engagements politiques affichés pour permettre au plus grand nombre de personnes souhaitant sortir de la prostitution de pouvoir s’inscrire dans un parcours de sortie de prostitution et bénéficier d’un accompagnement social spécialisé.
Pourtant, ce dispositif a démontré son efficacité, puisque sur les 161 PSP terminés, 95% des personnes sortent du parcours avec une formation, un emploi et un logement.
Mieux repérer, prévenir, accompagner et protéger les mineur.e.s et les jeunes majeurs en situation prostitutionnelle ou en risque de l’être
Une seconde table ronde réunissant les professionnel.le.s engagé.e.s auprès des mineur.e.s en situation de prostitution, a permis à la fois d’échanger sur l’ampleur du phénomène et des inquiétudes quant à l’absence de volonté politique pour y répondre.
On estime entre 7 000 à 10 000 mineur.e.s qui se trouveraient en situation de prostitution en France, principalement des filles âgées entre 13 et 16 ans, mais ces chiffres seraient bien en deçà de la réalité.
Les intervenantes ont pu rappeler que les mineur.e.s en situation de prostitution ne se sentent pas victimes la plupart du temps parce qu’elles/ils sont sous emprise et dans un continuum de violence qui, à un moment, bascule dans le système prostitutionnel.
Ce positionnement doit amener les professionnel.le.s à repenser à la fois leur positionnement et leurs pratiques en adoptant une posture de « non jugement » et non moralisatrice.
La prostitution n’étant pas unique, l’approche globale et commune auprès du public est nécessaire de la part des intervenants. Les approches de réduction des risques respectent les trajectoires de vie des personnes et leurs droits.
Ateliers : Outiller les professionnel.le.s pour mieux identifier et accompagner les personnes en situation de prostitution
Le reste de la journée fut consacrée à 5 ateliers pratico-pratiques, présentant différents dispositifs portant :
Vous retrouverez dans cet article (→) le programme détaillé de chaque atelier
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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