19 décembre 2024
22 octobre 2024
« Pauvreté : un avenir tout tracé ? S’indigner et agir » : le colloque annuel des Restos du cœur organisé le 16 octobre à l’Institut national du service public, a permis de faire un état des lieux très concret de l’évolution de la pauvreté en France. Maud Bigot, présidente de la Fédération des Samu sociaux a notamment déploré « la logique de tri et de priorisation » des personnes sans-abri face à l’afflux des demandes d’hébergement et à la crise du logement. Pascal Brice, président de la FAS, a rappelé les enjeux de l’enracinement de la pauvreté dans le pays, insistant sur la situation des femmes, « qui cumulent les facteurs de précarité ».
La FAS était présente au colloque annuel de l’Observatoire des Restos du Cœur (1) organisé cette année sur le thème « Pauvreté : un avenir tout tracé ? S’indigner et agir ». Axelle Brodiez-Dolino, directrice de recherche au CNRS et administratrice de la FAS et Pascal Brice, président de la FAS, sont intervenus aux côtés de Maud Bigot, présidente de la Fédération des Samu sociaux (FNSS).
La présidente de la FNSS s’est exprimée sur la crise sans précédent du sans-abrisme en France pesant sur les Samu Sociaux, initialement créés pour aider les personnes en grande précarité et qui font face aujourd’hui à une augmentation dramatique du nombre de personnes en demande de logement, dont des enfants. Malgré le droit inconditionnel à l’hébergement, elle a déploré « une logique de tri et de priorisation » qui s’est installée, excluant les plus vulnérables.
« À Paris, a fait observer Maud Bigot, il est demandé au maraudeur d’expliquer à une famille avec un enfant de 4 mois qu’elle ne rentre pas dans les critères d’accès d’hébergement immédiat car son enfant est trop grand ! À Caen, les maraudeurs sont chargés d’expliquer aux personnes que, sans certificat attestant des risques vitaux à la rue, elles ne rentreront pas en hébergement. A Valence, Bordeaux, Toulouse, des familles sont remises à la rue lorsqu’elles ne sont plus considérées comme vulnérables. » (Retrouvez son intervention ici).
Parmi les intervenant.es, Axelle Brodiez-Dolino a rappelé le rôle fondamental des associations dans l’évolution des lois sociales : « Sans l’appel de Coluche, pas de loi votée en 1989 qui défiscalise les dons. Sans ATD Quart Monde, pas de RMI ni de loi de lutte contre les exclusions. Sans les collectifs associatifs, pas de droit au logement opposable en 2007… » (retrouvez son intervention ici).
« Nous sommes dans un pays qui est l’un des plus protecteurs au monde, a rappelé Pascal Brice. Pour autant, nous sommes dans une phase d’augmentation et d’enracinement de la pauvreté, dans les villes, dans les campagnes. Nous avons des bénéficiaires qui travaillent, mais qui sont des travailleurs précaires. » Le président de la FAS est également revenu sur la problématique des jeunes majeurs sortant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) représentant un nombre important de personnes à la rue, et sur les enjeux de santé mentale et des inégalités sociales et économiques pesant sur les femmes qui « malgré des avancées sur leurs droits, cumulent les facteurs de précarité. »
La FAS remercie les Restos du Cœur pour la qualité de cette rencontre et des échanges et salue le travail en commun réalisé dans le cadre de l’Observatoire.
19 décembre 2024
19 décembre 2024
19 décembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite