27 juin 2024
28 juin 2022
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est une pension de famille « passive », et comment s’est monté ce projet ?
La résidence Myosotis gérée par l’association ARS est une pension de famille située dans le Grand Nancy, qui a une capacité d’accueil de 25 logements. Elle bénéficie d’une certification Passivhaus, un label allemand de performance énergétique qui certifie des bâtiments qui consomment peu d’énergie et peuvent se passer d’un système de chauffage conventionnel. Concrètement, cela se traduit par une « étanchéité » du bâtiment : il n’y a pas d’entrée d’air chaud ou froid, c’est par un système de ventilation en double flux que se fait le chauffage du bâtiment. L’isolation extérieure est également renforcée, en plus d’un triple vitrage. Ces caractéristiques permettent d’avoir une facture énergétique réduite, mais également un confort thermique pour les habitant·es et les professionnel·les, à toutes les saisons. Ce fonctionnement spécifique implique de passer par la domotique : par exemple, l’ouverture des fenêtres est automatisée quand il est mesuré une concentration trop importante de dioxyde de carbone dans l’air.
Le bâtiment a été construit sur une ancienne friche du CROUS par un architecte spécialisé dans la construction de bâtiments passifs, Rolf Matz, avec une maîtrise d’ouvrage portée par le bailleur social Meurthe-et-Moselle Habitat, dont c’était la première réalisation de ce type. L’ARS a signé une convention de gestion longue avec le bailleur. Sur le plan financier, l’opération a coûté au total 1,97 million d’euros, avec un montage financier qui a reposé sur des financements de la Caisse des Dépôts et Consignations (prêts PLUS et PLAI), de l’État, du Département et du Grand Nancy, ainsi que des fonds propres du bailleur social.
Dans la pratique, est-ce que le projet fonctionne bien ? Quelles sont pour vous les conditions de réussite à réunir ?
Après deux années d’utilisation, le bâtiment fonctionne bien. Il y a peu de problématiques constatées liées au caractère passif du bâtiment, et le contrat de maintenance n’est pas plus cher. Il a par contre fallu faire un travail de pédagogie envers les salarié·es et les résident·es de la pension de famille, pour faciliter l’usage des lieux. Un guide sur l’utilisation des locaux a par exemple été réalisé.
Cet accompagnement des usager·es du bâtiment est l’une des conditions de réussite, mais il y en a d’autres, comme la volonté politique qui a permis au projet de voir le jour. Il y a eu un fort soutien de la part de l’État et des collectivités (ville, intercommunalité, département), l’État a accepté de céder le terrain à Meurthe-et-Moselle Habitat avec une importante décote, dans le cadre de la loi de mobilisation du foncier public. La co-construction entre les différents acteurs mobilisés a bien fonctionné. Sur le plan technique, l’architecte qui a piloté la construction du bâtiment disposait aussi d’un vrai savoir-faire.
A l’échelle de l’association ARS, quelle est la politique plus générale pour contribuer à la transition écologique ?
L’association a mis en place un comité de pilotage Développement durable en 2017, transversal aux différents services et établissements. Nous avons été accompagnés pour cela par des étudiant·es d’une école d’ingénieurs locale, l’ENSGSI, qui en tant que stagiaires ont aidé à sensibiliser les salarié·es et structurer le COPIL. Le point de départ de la démarche du COPIL est de faire un diagnostic de l’ensemble des services, et d’identifier des pistes d’actions très concrètes, que ce soit sur la gestion des déchets, les économies d’énergies, etc. Si ce sont d’abord les salarié·es qui sont ciblé·es, l’enjeu est aussi de faire le lien avec les questions économiques qui peuvent préoccuper les personnes accompagnées, de montrer par exemple comment les économies d’énergie peuvent permettre de réduire les factures. L’enjeu pour l’association aujourd’hui est de continuer à animer ce COPIL et cette thématique du développement durable, alors que les actions engagées ne reposent que sur la bonne volonté de salarié·es bénévoles, qui font face à une charge de travail qui s’intensifie du fait du contexte actuel.
27 juin 2024
27 juin 2024
27 juin 2024
Décryptage FAS de la politique sociale du RN 👇
✊Pour la solidarité, contre l’extrême droite : le 30 juin et le 7 juillet, votons !
Retrouvez le décryptage sur notre site👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/notre-decryptage-de-la-politique-sociale-du-rn/
Mais aussi les ressources proposées par certains de nos adhérents ou alliés, utiles pour démonter les arguments et fausses promesses de l’extrême droite et leur faire barrage aux élections👇https://www.federationsolidarite.org/plan-de-vigilance-et-mobilisation/la-fas-et-ses-allies/
[INSERTION] 🗳️ : En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la @FedeSolidarite entend mettre en place un dispositif pour protéger les personnes accompagnées, les professionnels et les bénévoles.
🔗 À lire ici 👇
Pour la solidarité, face à l'extrême droite, la FAS appelle au vote le 30 juin et le 7 juillet et se constitue en espace de protection des personnes et des associations.
Pascal Brice (FAS) : « Face au permis d’humilier, nous nous constituerons en espace de protection »
En cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la Fédération des acteurs de la solidarité entend mettre e...
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Pascal Brice : « La menace de l’extrême droite, ce n’est pas la menace d’un programme, mais celle d’une vision de l’organisation de la société reposant sur la catégorisation faite des individus dans des groupes et des hiérarchies. »
« L’extrême droite au pouvoir c’est la fragilisation déjà engagée, mais d’une tout autre nature du monde associatif et du travail social. C’est le permis d’humilier, d’insulter, d’agresser, de mépriser donné à quiconque, dans ce pays. »
« Notre Fédération a décidé non seulement d’appeler au vote, mais aussi de mettre en place un espace de protection parce que c’est cela, dont les associations, personnes accompagnées, travailleur.euse.s sociales vont avoir besoin. »
La FAS mobilisée ce soir auprès des associations de solidarité et agents du service public engagés contre l’extrême droite aux côté de @FondationFACE @MozaikFondation @LaCordeeAsso, Collectif @nosservicespub 👇
L'extrême-droite au pouvoir ce ne serait ni banal, ni normal @FrancoisMolins
La suppression du droit du sol est la priorité n1 de M. Bardella. C’est le cœur du programme de l’extrême droite depuis Charles Maurras. Avec des conséquences les plus néfastes pour tous les enfants nés en France de parents étrangers, mais aussi de Français. Voici pourquoi.
La FAS mobilisée pour les #droits des #femmes avec #alertefeministes @AssoAurore @fguyot
L'extrême-droite exerçant le pouvoir d'Etat ce ne serait ni banal, ni normal.
« Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne...
TRIBUNE. Cent soixante-dix diplomates expriment, dans une tribune au « Monde », leurs inquiétudes en cas de victoir...
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