19 décembre 2024
24 novembre 2023
Nous avons rencontré Lisa Hyacinthe, référente nationale des violences faites aux femmes – violences intrafamiliales du Groupe SOS Solidarités, pour parler de la formation qu’elle co-porte avec Aurore Mico au sein du Groupe SOS Solidarités. Une formation qui a pour objectif de faire de l’identification et de l’accompagnement des violences au sein du couple un projet global d’établissement. Lisa agit au sein du Groupe SOS depuis 2013. Elle a démarré comme travailleuse sociale au sein du Centre d’Hébergement d’Urgence Plurielles puis elle a occupé le poste de responsable qualité sur divers pôles dont le pôle Asile et Intégration. Elle a également animé un groupe de travail national sur les violences au sein du couple ce qui a inspiré la formation qu’elle a co-créée, avec pour objectif de mieux flécher ces publics, en mettant le questionnement systématique au cœur des changements de pratiques. Le Groupe SOS Solidarités compte 51 établissements et services dédiés aux demandeur.euse.s d’asile et personnes réfugiées. Ce pôle héberge 4500 personnes et accompagne 17 600 personnes dont près de la moitié sont des femmes.
« Aujourd’hui, les femmes étrangères, victimes de violences, ne font pas l’objet de parcours spécifiques. Elles se retrouvent dans les dispositifs de demandeur.euse.s d’asile aussi bien que dans les dispositifs dédiés aux personnes en situation de précarité (CADA, HUDA, CHU, CHRS, CSAPA, pensions de famille…) ce qui complique le repérage et le diagnostic. La barrière de langue vient s’ajouter aux trajectoires déjà complexes.» Partant de ce constat, Lisa Hyacinthe a porté le projet global « Violences au sein du couple » dans le Groupe SOS Solidarités en s’appuyant sur les remontées, diagnostics et états des lieux des établissements recevant des femmes via un premier appel à projet avec son déploiement sur 13 établissements pilotes en 2023 et 10 prévus en 2024. Les premiers résultats ont permis de construire une formation de deux jours s’adressant à l’ensemble des professionnel.les de la structure pour être dans une dynamique collective d’équipe et privilégier un plan d’actions concret à la sortie de la formation, pensé sur les bases de l’accompagnement global. « La plus-value de notre formation est d’avoir été pensée en lien avec les réalités et besoins du terrain. Elle passe aussi par un plan d’actions concret et la sensibilisation de l’ensemble des équipes ainsi que l’accompagnement de la conduite du changement des pratiques professionnelles de nos établissements et le partage de bonnes pratiques entre établissements ayant participé à la formation. » Les remontées terrain confirment la difficulté pour les professionnel.les à aborder le sujet des violences, à recevoir les révélations des victimes ainsi qu’à se sentir outillé.e.s pour les traiter. Il est donc important de libérer la parole et de travailler sur le repérage des cycles de la violence, le contrôle coercitif de l’auteur des violences et les mises en situation. Elles portent sur la conduite des entretiens pour le repérage, l’orientation, l’accompagnement et la mise en sécurité des femmes victimes de violences. Les questions juridiques autour du titre de séjour, des aspects pénaux et civils des violences au sein du couple ainsi que des dispositifs juridiques de protection existants sur le territoire ou encore de la responsabilité des établissements, notamment en cas de violences repérées au sein d’un couple hébergé, sont traitées dans un module complémentaire délivrées par les CIDFF de plusieurs villes et l’ASSFAM (organisme de formation du Groupe SOS Solidarités).
Un module a également été développé par l’ASSFAM sur les femmes étrangères victimes de violences. Depuis 2022, 6 sessions de formation ont été organisées et 54 personnes formées. « Notre objectif est de former l’ensemble des établissements du Groupe SOS Solidarités d’ici 2025 en travaillant l’inter-sectorialité et en créant un réseau de partenaires notamment sur la santé avec la gestion des psycho-traumas. ».
Le projet de formation Violences au sein du couple en quelques chiffres :
Nombre de professionnel.le.s formé.e.s :
Retrouvez plus d’informations sur cette formation dans le FMAG de décembre 2023.
Photos de Lisa Hyacinthe et Aurore Mico qui co-portent le projet de formation Violences au sein du couple. (Crédit photos : DR)
19 décembre 2024
19 décembre 2024
19 décembre 2024
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite